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Catégorie : 6. Droit du travail, Nouvelles technologies et Liberté d’expression Page 4 of 7

informations et réactions du monde de l’Entreprise

Salaire des cadres. -15% !

2 études, de Robert Walters et Towers Perrin, annoncent que les salaires des nouveaux embauchés, mais aussi ceux déjà en poste, devraient diminuer en 2009.

Voici les principaux points de ces études :

Baisse de 15 % en moyenne des salaires d’embauche des cadres en 2009 vs 2008, à postes équivalents, tous secteurs d’activités confondus.

Cette baisse des salaires à l’embauche est liée à une augmentation excessive ces 3 dernières années. Augmentation excessive car moins rapide que la création de valeur ajoutée et fruit de 4 facteurs :

– Une croissance économique planétaire inégalée

– Une pénurie de compétences due à la pyramide des âges (départ à la retraite et vieillissement)

– Un manque de jeunes diplômés

– Une forte mobilité des cadres d’un pays à l’autre

Le revenu global des cadres (incluant salaire fixe, bonus, stocks options, intéressement…) a doublé sur les 5 dernières années en Grande-Bretagne, en Irlande et aux Etats-Unis.

Le salaire fixe a doublé sur les 10 dernière années en Grande-Bretagne, en Irlande, au Luxembourg et en Espagne.

En comparaison, en France, en 10 ans, le salaire fixe n’a pris que 35%.

Quand il s’agit de revoir les politiques salariales, les méthodes diffèrent :

– 1/3 des entreprises reportent ou pensent reporter les décisions d’augmentation

18% gèlent les salaires. 10% envisagent de le faire.

En 2008, les non cadres ont été augmentés de 2,8 %, les cadres de 3 % et les cadres de direction de 4 %.

Rupture conventionnelle.

Depuis son entrée en vigueur le 20 août 2008, 5% des fin de contrat de travail ont été des ruptures conventionnelles (amiables).

Soient 20 000 ruptures.

Pour savoir comment ça marche, vous pouvez lire un petit article que j’avais écris.

D’autres infos pratiques sur Service-Public.fr

Source : ministère du Travail

Casino. Attention au travail le dimanche.

Chez Casino, on ne plaisante pas avec le travail de dimanche.

En 1996, l’enseigne a signé un accord avec 5 syndicats. Il stipule que l’entreprise peut faire -exceptionnellement- recours au travail le dimanche à condition que le Comité d’Entreprise soit consulté et que le volontariat soit privilégié.

« Privilégié ». Mais pas obligatoire.

C’est pourquoi un salarié ne s’étant pas rendu sur son lieu de travail le dimanche 14 décembre dernier, comme demandé par sa direction, a été sanctionné : mise à pied de 3 jours.

A priori, c’est légal.

D’abord parce que le droit du travail permet le travail le dimanche dans certaines conditions. Et le permettre, cela signifie que les salariés n’en n’ont pas le choix.

Il s’agit d’entreprises dont les activités sont particulières, notamment les travaux urgents,  les activités saisonnières, de défense nationale, les industries fonctionnant en continu…

Ensuite parce qu’il existe un accord d’entreprise. Et que l’article L3132-14 stipule que
« Dans les industries ou les entreprises industrielles, une convention ou un accord collectif étendu ou une convention ou un accord d’entreprise ou d’établissement peut prévoir la possibilité d’organiser le travail de façon continue pour des raisons économiques et d’attribuer le repos hebdomadaire par roulement ».

Du coup, la sanction pour absence injustifiée devrait être valable, à moins que le « volontariat » n’ait effectivement pas été « privilégié ».

En tout cas, avec cette décision, Casino annonce avec fermeté son point de vue sur le travail le dimanche : un jour comme les autres…

Licenciement pour envoi d'emails personnels.

Aujourd’hui, le Conseil de prud’hommes d’Angers vient d’admettre un licenciement pour faute.

Le motif : l’envoi de 156 emails personnels en 2 mois à partir du poste de travail.

La salariée avait attaqué son entreprise argumentant l’atteinte à la vie privée. Mais l’employeur n’ayant pas accédé au contenu des message (objet et destinataires suffisent…), elle a été débouté de sa demande d’annulation du licenciement et versement de dommages et intérêts.

Cet arrêt s’inscrit dans un mouvement de jurisprudence récent tendant à condamner plus sévèrement l’abus dans l’utilisation des moyens de communication mis à disposition par l’entreprise (téléphone, connexion internet, courrier…)

Alors faîtes attention à leur utilisation ! Les entreprises ont les moyens légaux de vérifier leur bon usage professionnel.

Normalement, les règles et limites doivent être spécifiées dans un règlement intérieur ou autres chartes d’utilisations.

Mais on ne sait jamais.

Baisse des salaires par l'employeur. Contexte légal.

Je viens de faire un billet sur Donatello, entreprise qui a baissé les salaires de ses salariés pour faire face à la crise.

Suite à cela, il m’a paru utile de faire un point juridique sur le sujet, j’ai donc interviewé un avocat spécialiste en droit du travail, Maître Nicol.

Pouvez vous nous préciser dans quel cas l’entreprise peut effectuer une modification du contrat de travail, une baisse de salaire par exemple ?

Yves Nicol: Lorsqu’une entreprise envisage de licencier pour motif économique, elle peut, afin d’éviter un licenciement, proposer une modification du contrat de travail (modification du nombre d’heures, de la rémunération, du poste…). Il s’agit d’un dispositif facultatif qui concerne uniquement le cas de l’entreprise qui envisage une alternative au licenciement économique qui serait la modification du contrat de travail.

Quelle est la procédure légale ?

YN: L’entreprise doit écrire un courrier avec Accusé de Réception en expliquant la situation à la personne concernée:

« Nous envisageons votre licenciement économique… pour l’éviter nous vous proposons telle modification… »

La personne dispose d’un délai de 30 jours pour accepter la modification proposée. Si le salarié ne refuse pas par écrit, la modification est considérée comme acceptée.

Ensuite il faut faire signer l’avenant au contrat de travail. Si le salarié refuse, la modification n’interviendra pas.

L’employeur aura alors à décider :

-soit il licencie pour motif économique (il pourra justifier avoir tenté un reclassement)

-soit il renonce à la modification envisagée.

Petite précision on ne peut pas baisser les salaires sans limites : il y a le SMIC, plancher en dessous duquel on ne peut pas aller et il y a aussi les minima conventionnels qui définissent un salaire plancher, emploi par emploi. Le contrat de travail ne peut y déroger.

Quel type d’entreprise a recours à ce dispositif ?

YN: C’est un dispositif plutôt utilisé pour des cas individuels, et notamment dans des PME/PMI. Exemple : baisse d’activité durable ou abandon de telle ou telle activité ; on n’a plus besoin d’un poste à temps plein, mais seulement à mi-temps.
Dans une situation collective, c’est particulier. Il s’agirait dans le cas de Donatello, de demander aux salariés une diminution de salaire en mettant en avant une cause économique. Si cette solution permet d’éviter de mettre en œuvre un PSE, il sera cependant nécessaire de consulter le CE (s’il en existe un) préalablement à la mise en œuvre. En effet, le CE est consulté obligatoirement dans le cadre  de « l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise, les mesures affectant notamment le volume ou la structure des effectifs, la durée de travail, les conditions d’emploi, de travail et de formation professionnelle du personnel. »

Quel est l’avantage pour l’entreprise ?

YN: L’entreprise n’a pas besoin de mettre en place un PSE (plan social), qui mettrait 6 à 9 mois pour se finaliser, avec un coût énorme de mesures d’accompagnement. On évite aussi le chômage partiel, qui ne résout rien à terme.

Quel est l’inconvénient pour l’entreprise ?

YN: Il n’est pas simple de gérer la situation suivante: une partie du personnel accepte et pas l’autre…

C’est donc à mon avis une issue d’extrême limite, c’est une question de survie. Dans le cas de Donatello c’est crédible car il opère dans un secteur particulièrement touché par la crise.

Le charisme du dirigeant et la qualité du management en relais doivent permettre de faire passer le message de « survie » au personnel.

Carrefour. Harcèlement confirmé.

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A peine viens-je de terminer mon article sur Eurocopter dont l’idée est que le harcèlement est difficile à prouver que tombe la confirmation en appel du jugement à l’encontre du chef de secteur Carrefour accusé de harcèlement (Cours d’appel de Chambéry, 15.01.09).

Comme quoi il ne faut pas trop me faire confiance…

« Ce sous-chef en fusion avec son entreprise », comme l’avait décrit l’avocat général a écopé de 6 mois de prison avec sursis (ne soyez pas trop en fusion avec votre entreprise, regardez où ça peut mener !)

Les 2 plaignant maltraités avaient été arrêtés 14 mois par leurs médecins.

Le « harceleur » –toujours en poste depuis la 1ère plainte en 2002- sera reçu par le DRH.

Jean-Luc Masset, DRH Carrefour Hypermarchés France a indiqué avoir pris « acte de la décision de la cour d’appel » et avoir l’intention de « recevoir » son chef de secteur afin de « réfléchir aux suites à donner à cette décision de justice ».

On peut dire que chez Carrefour, on met le temps pour prendre une décision… En tout cas encore plus de temps que la justice, ce qui est assez performant !

Eurocopter. Malgré l'avis de la Halde, le harcèlement reste difficile à prouver.

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Il semble très difficile de faire légalement reconnaître le harcèlement. Même avec le soutien de la Halde.

La malheureuse histoire de  Madame B, le rappelle.

Quelques faits (source AFP du 01.12.08):

Fin 2002, Madame B. intègre Eurocopter, suite aux recommandations de sa maison mère EADS, pour laquelle elle travaillait auparavant. Elle est rapidement promue adjointe au responsable des relations publiques, Monsieur C.

Fin 2004, elle demande à être changée de service, se disant victime d’un comportement managérial qu’elle ne supporte plus. Début 2005, elle est alors rattachée directement à le Direction des RH.

Fin 2005, Eurocopter la détache au rectorat d’Aix-en-Provence dans le cadre d’une convention avec l’éducation nationale. Pourtant, quelques mois après, le recteur demande sa réintégration, faute de mission clairement définie.

En Mai 2006, Eurocopter la licencie dans la foulée. Dans sa lettre de licenciement, le groupe lui reproche d’avoir « terni l’image » de l’entreprise, ses « nombreuses altercations avec son responsable Monsieur C , ainsi qu’avec l’ensemble du personnel » et un manque « d’adaptabilité, d’humilité et de souplesse ». Ses compétences ne sont pas mises en cause.

– Au moment de son licenciement, Madame B saisit la Halde le 8 décembre 2006

– La Halde réalise alors une enquête rendue le 14 avril 2008. Sa délibération n. 2008-72 datée du 14.04.08 est signée de la main de Louis SCHWEITZER.  Son avis est sans appel. Je cite quelques extraits :

« L’enquête de la HALDE n’a pas permis de démontrer l’image négative que Madame B avait pu véhiculer à rencontre de la société EUROCOPTER, mais révèle que la réclamante a rempli avec succès les missions qui lui ont été confiées »

« L’examen des attestations transmises par la réclamante corrobore la situation d’isolement et d’atteinte à la personne de Madame B : « traitement anormal et discriminatoire réservé à Madame B », « les commodités du local de convivialité lui étaient condamnées. Elle n ‘avait plus accès ni à la machine à café ni aux armoires de fournitures et cadeaux VIP », « mise à l’écart de tout et tous », « des pressions exercées à l’encontre de  Madame B. ont visé à l’isoler et à la départir peu à peu de l’exercice de ses responsabilités », « Monsieur C m ‘intima l’ordre de cesser de parler à Madame B sans passer par lui et sans son autorisation », « Monsieur C agissait comme si Madame B était sa chose » ».

« Madame B a également subi le harcèlement de Monsieur C dans sa vie  privée. Il ressort des attestations que « Monsieur C voulait soutirer des informations sur  sa vie privée, surtout sentimentale », « Monsieur C l’appelait constamment et la  sollicitait en permanence pour des soirées et des dîners sous couvert d’obligations professionnelles », « appels incessants de Monsieur C » ».

Bref, la Halde conclue ainsi :

« Il résulte de l’enquête de la haute autorité que l’employeur n’a pas rapporté la preuve d’avoir mené une enquête sérieuse, approfondie et impartiale pour vérifier les faits dénoncés. La seule  intervention de l’employeur a été de muter Madame B par un détachement auprès du  rectorat d’Aix-Marseille.  La relation hiérarchique sexiste et harcelante, corroborée par de nombreux témoignages,  suivie de la déqualification des tâches confiées et d’une mise à l’écart, le défaut d’enquête de  la société EUROCOPTER, le licenciement de la réclamante sont autant d’éléments permettant  de présumer que Madame B a été victime de harcèlement moral en raison de son  sexe ».

« Le collège de la haute autorité considère qu’il existe suffisamment d’éléments permettant de présumer que Madame B alléguant être victime des faits de harcèlement moral et de harcèlement sexuel, a été licenciée pour avoir dénoncé ces faits et qu’elle a ainsi fait l’objet d’une mesure de représailles justifiant la nullité de son licenciement. »

Le 15 décembre 2008, les Prud’hommes de Martigues, ont bien reconnu que son licenciement était abusif et lui ont alloué des indemnités.

Mais le juge n’a pas tenu compte de la délibération de la Halde. Car il n’a pas reconnu le harcèlement. Si le juge avait admis le harcèlement, le licenciement ne serait pas simplement abusif, mais nul. Et Eurocopter devrait réintégrer Madame B.

Madame B va faire appel.

On se demande à quoi sert la Halde dans ce genre de cas, et finalement, ce qu’il faut faire pour prouver le harcèlement.

Il ne faudrait surtout pas généraliser un cas comme celui-ci et tirer des conclusions raccourcies sur l’ensemble de l’entreprise et du management (Eurocopter compte plus de 6 000 employés à Marignane, et parmi eux des managers intègres et talentueux).

Mais on mesure bien ici ce que représente une responsabilité managériale (image de l’entreprise) et l’impact de la dimension humaine et éthique qui l’accompagne.

L’Ex manager de Mme B est toujours en poste et a été promu. Mais il paraît qu’il a suivi une formation managériale. Ouf !

Quant à Mme B. elle n’a pas retrouvé d’emploi. L’anonymat serait brisé (et elle est d’accord), mais vous pouvez consulter le site internet qui présente son offre.

Attention à la rupture de période d'essai !

En ces temps incertains, méfiez-vous de la période d’essai !

Certaines d’entreprises l’utilisent comme variable d’ajustement. Pour mettre ainsi fin aux contrats des salariés qui ont été embauchés récemment, ou en tout cas avant que la crise ne les rattrape.

La loi du 25 juin 2008 a changé certaines règles qu’il est important de bien avoir en tête avant la signature du contrat. Voici donc 4 points importants à connaître :

– La période d’essai est faite pour évaluer les compétences du salarié. Ainsi, elle ne peut être rompue pour des raisons de gestion (par exemple perte d’un client). Bon, dans les faits, ce sera quasiment impossible à démontrer car l’employeur n’est pas tenu de motiver ou écrire les raisons de la rupture. Il faudrait vraiment qu’il fasse une « grossière erreur » (comme vous dire la vérité par exemple…) pour que la rupture soit jugée abusive.

– Le principe de la période d’essai, et sa durée, doivent être mentionnés dans le contrat de travail. Elle ne se présume pas. Si elle n’est ni écrite sur votre contrat, ni sur votre lettre d’engagement, vous n’êtes donc pas soumis à période d’essai.

– Pour les cadres, sa durée change. Auparavant, sauf accord collectif différent, la loi imposait 3 mois renouvelables. En gros, quasi automatiquement, les cadres prenaient 6 mois d’essai. Désormais, la période d’essai est de 4 mois, et ce  doit être un maximum. Donc fini le renouvellement. Sauf si la convention collective le prévoit (dans ce cas, l’essai serait de 8 mois!). A noter également que vous pouvez négocier la durée de la période d’essai au moment de la signature du contrat.

– Il est impossible de prolonger la période d’essai au delà du renouvellement, même par commun accord de l’employeur et du salarié.

Pour plus d’information détaillées sur la période d’essai, je vous conseille le blog d‘Yves Nicol, Avocatalk, ou sont publiés quelques billets plus complets et très pratiques sur ce thème.

Pôle Emploi. C'est aujourd'hui…mais c'est quoi ?

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La fusion de l’ANPE et des ASSEDIC est effective aujourd’hui.

Le Pôle Emploi est né et ses portes s’ouvrent à l’heure où j’écris ces lignes.

Sa mission est d’accueillir, indemniser, orienter et d’accompagner les demandeurs d’emploi.

Concrètement, par rapport à avant, cela change :

– Les procédures sont simplifiées : les deux entretiens, auparavant réalisés, l’un par les Assédic (inscription comme demandeur d’emploi), l’autre par l’ANPE (programme personnalisé d’accès à l’emploi), ont lieu le même jour, au même endroit

– Un numéro de téléphone unique est disponible pour toute information sur la recherche d’emploi et l’indemnisation : le 39 49

Un portail internet unique pour tous les services à distance : consultation et dépôt des offres et des CV, actualisation de la situation mensuelle des demandeurs d’emploi et recherche de candidats pour les entreprises…

De beaux projets !!!

Et en attendant, finies les Assedic, fini l’ANPE… Il faut dire Pôle Emploi !

Pour plus d’infos, suivez le lien

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Entretien de recrutement : les questions illégales.

entretien de recrutement

Les questions interdites, sont plus nombreuses qu’on ne le pense !

Un rappel légal s’impose:

-L’article L. 1221-6 du code du travail prévoit que les informations demandées à un candidat « ne peuvent avoir comme finalité que d’apprécier sa capacité à occuper l’emploi proposé ou ses aptitudes professionnelles« .

-L’article L. 1132-1 précise qu’« Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement (…) en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille ou ne raison de son état de santé ou de son handicap ». A noter: on trouve l’équivalent de cet article dans le Code Pénal, la discrimination à l’embauche est un délit.

Ce qu’il faut retenir c’est que toute décision liée à l’embauche d’un candidat doit se faire sur des critères objectifs sous peine, pour le recruteur, d’être attaqué pour discrimination à l’embauche et atteinte à la vie privée.

Le recruteur doit donc s’interdire certaines questions pour éviter que le candidat ait un ressenti discriminatoire.

A titre d’exemples, voici quelques questions interdites :

– Quel âge avez-vous ?

– Avez vous des enfants ? Quel âge ont-ils ?

– Etes vous marié(e) ?

– Comment avez vous obtenu la nationalité française ?

– De quelle formation politique vous sentez vous proche ?

– Est ce que la pratique de votre religion a des conséquences sur votre travail ?

– Adhérez vous à un syndicat ?

– Etes vous fumeur ?

– Avez vous souscrit un emprunt ?

Pour ne pas faire d’erreur, mieux vaut avoir à portée de main le guide pratique « Comment recruter sans discriminer » de l’association « a compétence égale ».

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