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Zara. Insertion de jeunes en grande difficulté sociale façon Star Academy

« Afghans refoulés de la jungle de Calais », « enfants de cités aux abois », « jeunes en situation d’ échec scolaire ou personnel », « en situation d’urgence », « violences familiales », « déscolarisation », « mariages forcés », « chômage »…

Bref, je vous la fait courte car les journaux comme le Figaro ou Capital ont déjà fait le couplet héroico-larmoyant made in USA.

Mais le fait est que Zara l’a quand même fait.

Et a proposé 70 CDI à des jeunes en situation particulièrement difficile.

La formule a été montée avec un syndicat, FO. Elle consiste en plusieurs phases :

Envoyés par les missions locales, les candidats ont été selectionnés puis ont suivi un programme de 5 semaines « d’intégration » au monde du travail, à ses réalité, au savoir vivre ensemble.

– 2 semaines de retraite à la campagne :

Façon Star’Ac, l’immersion était censée être totale: un hôtel en Seine et Marne, « loin des copains, de tout, dans un lieu tenu secret ».

Au menu : sport, cours de théâtre, de cuisine avec un grand chef pâtissier, de discipline et de commandement avec un colonel, et surtout, de persévérance avec … Raymond Domenech (je ne pensais franchement pas qu’il se vendrait dans le conseil ! Mais comme cette action a pour but de donner à chacun sa chance, il y avait là une certaine cohérence!)

– 2 semaines de pratique en magasin

– 1 semaine au siège, destinée à les familiariser avec les produits et l’organisation de la société.

Ensuite, les nouvelles recures ont été intégrées sur des postes à temps complet. Chose assez rare chez Zara qui recrute plutôt à temps partiel pour gérer ses variations d’activité.

Même si tout n’a pas été tout rose (seuls 46 des 70 recrues sont toujours en poste), il faut apprécier ce risque et cet effort, tant financier (200 000 euros d’investissement) qu’humain (la communication nécessaire autour d’un tel projet afin d’éviter tout désordre interne : craintes ou jalousies, rejets…).

Certaines entreprises comme TF1 ou L’Oréal avaient déjà lancé de telles actions, parfois même avant la crise des banlieux (à l’usine l’Oréal d’Aulnay Sous Bois, une action d’insertion de jeunes des quartiers sensibles de la ville alternait chaque année des périodes de formation et de professionnalisation sur des métiers d’opérateurs de production et de qualité).

Ce rôle d’intégration des entreprises est fondamental.

Mais de telles actions -bien que très difficiles- ne sont finalement qu’une contribution à moindre risque et impact compte tenu des faibles niveaux de responsabilités des postes offerts.

Le fort enjeu reste évidemment l’accession aux postes à vraies responsabilités de certaines catégories de salariés, incluant les femmes, les handicapés, les minorités… 

Le vrai changement commencera à ce moment là…

Le secteur de l’ingénierie en pénurie de femmes. A vos CV Mesdames !

48% de jeunes filles au sein des terminales Scientifiques.

Et à peine 10% de ces dernières en écoles d’ingénieurs !

Il faut croire que la médecine, le paramédical, la gestion, le droit, les sciences humaines attirent un peu plus ces dames.

Ou que les stéréotypes ont la vie dure…

L’Association « Elles bougent », créée il y a déjà 5 ans, tente de changer la donne.

Elle propose aux lycéennes et étudiantes de découvrir les entreprises qui cherchent des profils scientifiques et recrutent, par exemple, dans le secteur de l’ingénierie des transports.

D’ailleurs, à l’heure où j’écris ce billet, l’association organise un  rallye des métiers dans la région parisienne. C’est une sorte de parcours d’orientation dans Paris, quiz, ateliers métiers-speed meeting associé à des visites de sites industriels  en région  parisienne (PSA, Valéo, Safran, SNCF, Bosh…)

L’orignalité de ce rallye est de créer des équipes mixes lycéens/étudiants, filles et garçons et de leur associer des « marraines ». http://www.ellesbougent.com/rallye/rallye-des-metiers.php

Le plus simple est de faire un petit tour sur le site internet de l’association (www.ellesbougent.com) qui permet de visualiser toutes leurs actions.

On peut aussi y retrouver toutes les entreprises partenaires sensibilisées à la pénurie de femmes dans ce secteur encore trop masculin. Vous y apprendrez d’ailleurs qu’en 2010, une grande vague de recrutement de femmes est prévue chez Safran.

Parité. La stat qui fait mal

Bain & Company publie une étude criante.

Elle montre qu’aux Etats-Unis, les femmes  représentent 50% des salariés et qu’en Europe, 75% des 8 millions des emplois créés depuis 2000 ont été pourvus par des femmes.

Pourtant, seules 3% des 500 premières entreprises (Fortune 500 cies) sont dirigées par une femme. Et en Europe, les femmes représentent 12% des comités de direction des 100 premières entreprises du FTSE (1 entreprise sur 4 n’a carrément que des hommes dans son comité de direction).

Ces chiffres contrastent malheureusement avec les aspirations : les femmes (à 82%) autant que les hommes (à 91%) aspirent à être des dirigeants de leurs entreprises. Mais là où les hommes sont 66% à penser que les femmes ont des chances de promotions équivalentes qu’eux, le chiffre chute lorsqu’on pose la question aux femmes (moins d’1/3).

L’étude relève 3 principaux raisons à ces écarts :

1. Aveuglement ou hypocrisie ?

Bon, on sait que les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus. Quand il s’agit de shopping, ça passe et c’est marrant.

Là, le problème c’est que tant que les 2 sexes continueront d’habiter sur des planètes différentes, il continuera à faire froid dans la galaxie qui les sépare : les hommes sont 2 fois plus nombreux à penser que les femmes ont autant de chances de décrocher les postes.

2. Qui reste finalement au foyer ?

Les hommes (87 %) et les femmes (91 %) pensent que « l’autre sexe » pourrait très bien être celui qui « nourrit la famille ».

Mais quand ça devient sérieux, 77% des hommes sentent que leur partenaire pourrait compromettre sa carrière pour le bien de la famille, contre 45% des femmes.

Et puis il y a le salaire. En général, le sacrifice est fait sur celui qui gagne moins. Facile de deviner sur qui ça tombe. La boucle discriminante est joliment bouclée.

3. La parité n’est pas une priorité stratégique.

Si 3/4 des personnes interrogées déclarent que leur entreprise a mis en place des initiatives en faveur de la parité, seul 1 /4 affirme que son entreprise en fait une priorité stratégique et met donc les moyens appropriés pour réussir.

Un bon début ? Ou de belles déclarations de principes pour faire un peu de communication au recrutement ?

Source : Bain&Company

ADDECO a tout compris de la génération Y

Une grande première dans notre culture d’étouffement des sujets qui dérangent.

Addeco a le courage de la transparence sur ce sujet si sensible de la discrimination à l’embauche.

Le groupe de placement la juge même bénéfique pour son image externe, et source d’amélioration de ses fonctionnements internes.

Ainsi, Addeco révèle les résultats d’une étude interne portant sur leur propre discrimination à l’embauche.

Résultats :

– Les femmes de 45 ans ont 2 fois plus de chances d’être sélectionnées que celles de 25 ans (34% au lieu de 17%), « probablement par anticipation de effets de la grossesse des jeunes femmes sur leur carrière » explique le PDG d’Addeco, François Davy.

– A candidature comparable, 31% des candidats d’origine « hexagonale » sont contactés, contre seulement 17% pour les candidats d’origine maghrébine. Ce déséquilibre est notamment observé pour les postes d’emploi cadres et en contact avec le public. Pour les « petits jobs », le déséquilibre est moins flagrant. Une réalité qui malheureusement viennent alimenter la spirale vicieuse de la discrimination.

Je suis admiratif du risque pris par Addeco sur ce sujet. Et du tabou qu’il brise ainsi.

Mais c’est une démarche d’honnêteté et d’humilité que saura apprécier la fameuse génération Y, très demandeuse de telles marque d’audace et de pragmatisme.

Sans compter les fameuses minorités, femmes jeunes ou origine maghrébine qui j’en suis certain, postuleront davantage à Adecco, convaincues que cette démarche vient au final accroître leurs chances.

Le train de l'égalité des chances

Du 16 au 31 mars, le train s’arrêtera dans 12 villes-étapes : Paris Est, Rennes, Tours, Clermond Ferrand, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Dijon, Strasbourg, Lille, Paris Nord.

À l’initiative de SNCF et de sa filiale Trains Expo, et avec le soutien de L’Acsé, Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances, cette opération réunit des entreprises désireuses de défendre et porter les valeurs d’Egalité des Chances :
AFPA, AXA, Conseil national des missions locales, Défense Nationale (Armée de Terre et  Armée de l’Air), DOM PLUS, Fédération des Entreprises de Transport et Logistique de France (TLF), Fédération des Entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD), Groupe La Poste, IRCEM, Manpower, Monster, Orange, Pôle emploi, SNCF et Synergie.

L’objectif est d’aller à la rencontre des gens, de ceux qui n’auraient pas pensé se réorienter, quel que soit leur parcours, leur origine, leur âge ou leur situation personnelle.

A bord du train, l’engagement est de proposer des conseils et des offres d’emploi.

Pour des exemples concrets de ce qu’on peut trouver, allez visiter le site  officiel.

Comédie musicale Henkel / Secours populaire

Un exemple de beau projet collectif  et de solidarité d’entreprise.

casino de paris

Des salariés d’Henkel (entre 20 et 30 personnes, selon les différentes sources) participent avec des professionnels du spectacle à une comédie musicale au profit du Secours Populaire (l’intégralité de la vente des places est reversée au Secours Populaire).

Les plus de la démarche pour les collaborateurs :

– Ils découvrent / mettent à profit leurs talents artisitques

– Ils montent un projet collectif de solidarité

– Ils apprennent à se connaitre dans un contexte différent

– Ils renforcent leur esprit / fierté d’appartenance

Et surtout ce spectacle donne du sens à leur travail, une raison supplémentaire d’appartenir à une entreprise.

Les 26, 27 et 28 février au Casino de Paris. On peut réserver les places via le site officiel.

Source Julienmartel.net

Mecenat.org favorise le mécénat en entreprise

Je vous invite à visiter le site mecenat.org, à l’initiative d’IMS entreprendre pour la cité, qui rapproche les association et les entreprises. Le but est de multiplier le mécénat et les partenariats solidaires entre entreprises et associations.

Un partenariat solidaire, c’est  par exemple, quand SFR s’investit auprès d’ Emmaüs Défi pour organiser des ventes de biens de consommation, réalise des ateliers CV pour les personnes en difficulté.

Autres actions :

Deloitte et Solidarités Nouvelles mettent en place des coaching et des formations dédiées aux personnes en difficulté pour favoriser leur insertion professionnelle.

– Le groupe Accor s’engage aux côtés de l’association ECPAT pour lutter contre le tourisme sexuel, notammment en Asie, en Afrique et au Moyen Orient.

Lancement du Club Crèches & Entreprises

Aujourd’hui, j’ai assisté au lancement du Club Crèches et Entreprises.

En tant que mère, le témoignage de la salariée d’Areva fait carrément rêver, elle peut tout simplement aller voir sa fille si elle le souhaite pendant la journée et bénéficie d’une flexibilité horaire exceptionnelle, puisque la crèche ferme à 19H30 ( oui, donc l’enfant reste plus de 10h à la crèche ?!? assez fatiguant … mais ça c’est carrément un autre sujet, on ne peut pas tout résoudre à la fois…).

L’entreprise investit dans la fidélisation des collaborateurs, ils seraient aussi plus productifs et moins stressés, sachant que leurs bambins ne sont pas bien loin et entre de bonnes mains.

Gagnant / Gagnant

Le Club des crèches et entreprises regroupe des entreprises « avancées » en la matière (Areva, Orange, Générale de Santé, Total, Sagem, Corsair Fly, Renault, PSA, BNP Paribas, Cuisines Schmidt, Chicorée Leroux…).

Les membres s’engagent à parrainer des entreprises qui n’auraient pas encore crée ou financé des places des crèches.

Concilier vie personnelle et professionnelle, un enjeu pour les entreprises, ces éléments le confirment :

4 femmes sur 10 seraient stressées à l’idée d’annoncer leur grossesse à leur employeur.

2 adolescents sur 3 jugent le travail de leurs parents stressant, fatiguant, voir très dur.

– En France le taux de natalité est de 2, 02 enfants par femme et plus de 85% ont une activité professionnelle.

Ce club est crée par le ministère du travail, en partenariat avec l‘Observatoire de la parentalité, un site à visiter.

Un mouvement est lancé, on attend avec impatience la suite des actions !

Guinot-Mary Cohr crée le "conseil des sages"

L’entreprise  Guinot-Mary Cohr, conçoit et fabrique des produits de beauté vendus exclusivement par les esthéticiennes.

Récemment, l’entreprise a signé un accord « seniors » avec pour objectif le maintien dans l’emploi. L’entreprise compte 12 % de plus de 55 ans.

L’accord  couvre notamment l’entretien de seconde partie de carrière, pour faire le point sur ses souhaits d’évolution, en dehors de toute ligne hiérarchique. Une démarche de Validation des Acquis de l’Expérience est retenue. La transmission des savoirs et des compétences à travers le tutorat est organisée.

Mais l’idée à retenir est celle du « conseil des sages ». Il réunit des salariés volontaires de plus de 45 ans ayant plus de 10 ans d’ancienneté (et oui il faut mériter sa place…). A la demande de la direction, ce conseil apportera son expertise sur des projets, des améliorations techniques ou des bonnes pratiques.

Les seniors doivent « bien choisir leur entreprise », chez Guinot-Mary Cohr, ils sont rois.

Source L’entreprise.com

L'oréal. 3 actions simples de sensibilisation au handicap.

Les 2 usines de la division Cosmétique Active de L’Oréal (Vichy et La Roche Posay) ont eu quelques initiatives simples à l’occasion de la dernière semaine du Handicap. Objectif : sensibiliser les salariés au handicap.

1. Découvrir des métiers.

7 personnes handicapées en recherche active d’emploi ont été invitées à découvrir les métiers du Conditionnement ainsi que ceux de la Qualité. Des parrains de L’Oréal avaient été désignés afin de les guider et partager leur expérience professionnelle. Des journées ayant aussi pour but d’identifier des personnes intéressées pour effectuer des missions d’intérim.

2. Sensibiliser au handicap mental avec la ligue de Sport Adapté

La ligue Auvergne de Sport Adapté est venue sensibiliser les collaborateurs de L’Oréal aux problématiques du handicap mental mais aussi identifier des bénévoles pour des événements comme par exemple les Championnats de France de Judo Adapté qui se sont tenus les 27, 28 et 29 Novembre à Ceyrat (63).

3. Présenter les sites à des sous-traitants malentendants.

L’Oréal travaille avec une entreprise adaptée nommée Adis, pour certaines opérations de sous-traitances. 46 employés de cette entreprise ont visité l’usine de Vichy. Au delà de l’intérêt de la visite, l’objectif était pour eux de profiter de l’occasion pour sensibiliser les salariés aux handicaps auditifs, visuels et moteurs.

Au programme : ateliers language des signes, utilisation d’un fauteuil roulant, explication des différents degrés d’handicaps visuels et auditifs et présentation des nouveaux outils déployés pour pallier au handicap et faciliter l’insertion professionnelle.

Une opération menée avec l’URAPEDA, le Centre de Rééducation pour Déficients Visuels de Clermont-Ferrand et l’Association des Paralysés de France.

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