Améliorons la Relation au Travail, pour chacun et pour toutes les organisations !

Catégorie : 1. Marque Employeur Page 5 of 6

L’image de l’entreprise, les reflexions sur l’image et la marque employeur

Recruteurs et les candidats : Pourquoi on ne se comprend pas.

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Depuis que je recrute, je n’ai eu de cesse de présenter des mérites dits « sociaux » de mon entreprise.

Par « sociaux », entendez une entreprise prestigieuse et performante dans laquelle chacun peut s’épanouir, réaliser ses ambitions, tisser des réseaux.

Mais en face de moi les candidats se trouvaient de plus en plus (surtout dans les pays de l’Est) en attentes de bénéfices dits « transactionnels ».

C’est à dire qu’ils étaient dans une logique de « relation de marché ». Analyse des coûts / bénéfices, des avantages / inconvénients.

Et plus ils me questionnaient sur cette dimension que je jugeais (à tord) matérialiste et court-termiste, plus je recentrais la discussion sur ce que je croyais important : ces fameux bénéfices sociaux.

Alors que j’avais l’impression de prendre de la hauteur et de proposer perspective et sens, je ne répondais juste pas à leurs attentes.

En réalité, je dois aussi avouer que je n’avais que rarement la réponse très précise à des interrogations simples telles que :

  • « combien puis-je espérer gagner dans 5 ans ? »
  • « combien gagnent en moyenne les gens qui ont les mêmes responsabilités que moi ? »
  • « sur quoi serai-je exactement évalué dans mon 1er poste ? »
  • « si je travaille très dur et plus que la normale, serais-je forcément récompensé ? »

Le recrutement est le socle de la relation entre l’entreprise et le collaborateur. Il faut absolument le réussir. Il conditionne la réussite de l’entreprise, la transmission de ses valeurs, la fabrication de sa culture.

Pourtant, il souffre d’une nouvelle réalité que les recruteurs n’assument pas.

Profondément, chacun aspire à rejoindre des organisations où le lien social sera fort et où il pourra trouver un sens à son travail.

Mais pour de bonnes ou de mauvaises raisons (désenchantement, peur, cynisme, pragmatisme, opportunisme…), les candidats ne veulent plus qu’on leur raconte cette histoire, probablement vraie il y a 10 ans.

Ils attendent désormais qu’on leur expose sincèrement un environnement où ils pourront être utiles, où ils pourront exploiter et améliorer leurs compétences, être traité avec équité, travailler sur des produits intéressants et dans de bonnes conditions, bénéficier de l’expérience de collègues sympathiques et pourquoi pas, faire tout cela dans le respect de l’environnement

Pourtant, les entreprises continuent d’essayer de répondre à des aspirations humanistes long terme. Tout en constatant chaque jour que la réalité les brisent malheureusement systématiquement.

Je me suis donc demandé pourquoi nous continuions à concevoir et diffuser des messages inadaptés et de plus en plus faux.

J’y vois 3 explications :

1. Les RH sont idéalistes. Mais n’ont pas les moyens de leur idéaux. Ils présentent aux candidats le monde idéal dont ils rêvent eux-même sincèrement. Mais ils n’ont pas la possibilité de le mettre en place ensuite.

2. Les RH ont peur. Les contextes changeants sont truffés d’incertitudes. Il est impossible de s’engager et donc, bien souvent, de répondre précisément. Il est donc plus simple de répondre « politiquement » par de grands concepts.

3. Les agences ou services de communication RH sont trop déconnectés de la réalité de l’entreprise. Ils proposent des messages inadaptés en appliquant les ressorts de la publicité classique.

Je peux fermer les yeux et me croire au Paradis lorsque je bois une gorgée de Coca.

C’est plus dur de réussir à le faire 8 heures / jour tous les jours.

Sephora. Challenge "Blog Buster" ou la communication RH du présent

Je sors de Séphora où j’étais invité pour participer au jury France du Challenge Blog Buster 2010. Ex L’Oréal, vous imaginez le plaisir que j’ai eu à me retrouver en ces lieux 🙂

Le Challenge Blog Buster c’est une initiative toute simple et assez géniale.

Simple : les collaborateurs européens de Séphora fabriquent un film de 3 minutes illustrant la culture de leur entreprise (la « Séphora Attitude »). Sans budget alloué, juste avec leurs créativités, humours, sérieux. Bref, leurs Talents.

Géniale car l’impact est fort en interne ET en externe.

Le plaisir que j’ai pris à regarder toutes ces vidéos était à la hauteur de celui qui transpirait des équipes de Séphora. L’impact positif sur la motivation et la cohésion interne était palpable !

En terme de communication externe, on assiste à une véritable rupture.

Par principe, aucune entreprise ne laisse ses collaborateurs le soin de fabriquer directement son « image employeur ».

Tous les RH et employeurs savent bien que leurs collaborateurs sont les 1ers acteurs de leur réputation.

Mais rares sont ceux qui en acceptent la réalité, très rares ceux qui en tirent les conséquences, et très très rares sont ceux qui osent prendre des initiatives sur ces sujets (risqués, il faut bien reconnaître).

Et au final, chacun reste bien au chaud derrière son beau site web corporate (qui ne permet plus qu’aux clients de vérifier qu’ils ont affaire à une boite qui existe vraiment…), en espérant que dehors, sur un truc qu’on appelle Internet, il ne se dit pas trop de méchancetés sur des trucs que les jeunes appellent forums, blogs, réseaux sociaux, sites de notations…

L’audace de Séphora consiste donc à prendre cette initiative, proposer un cadre professionnel, puis laisser la communication s’opérer directement entre les collaborateurs et les futurs candidats (toutes les vidéos sont sur le blog de Séphora).

Voici à mon sens l’illustration des nouveaux enjeux de la « marque employeur ».

Ils sont  passés de « je dois véhiculer une image parfaite pour attirer les meilleurs » à « je dois me faire mieux connaître pour rencontrer les candidats adaptés« .

Et puis surtout, quelle preuve de confiance exprimée par Séphora envers ses collaborateurs !

Sopra Group. Opération Campus à SUPELEC

Dans le cadre de son partenariat avec le Bureau Des Elèves de l’école, deux collaborateurs deSopra Group ont été à la rencontre des étudiants de Supélec le lundi 11 octobre. Après une présentation du Groupe, un Chef de projet travaillant pour le secteur Telecom & Media, a pris la parole…

Ce fut l’occasion de revenir sur son parcours depuis son arrivée chez Sopra Group et de présenter à la cinquantaine d’étudiants présents son métier de Chef de projet. Un témoignage qui a suscité des questions variées sur les opportunités que propose Sopra Group, les possibilités d’évolution, les métiers, les projets de la Division Telecom & Media, etc.

L’échange avec les étudiants s’est ensuite poursuivi dans un cadre informel, autour de cocktails et de petits fours…

Plus d’infos sur le site de Sopra Group
http://www.recrut.sopragroup.com/page.php?lang_code=FR&menu_mnemo=MAIN1&content_id=20298

Pilote-t-on sa réputation ?

La réputation est une fusée aussi rapide que les boutons « like » et « tweet » réunis.

Une fusée dont on ne peut piloter que la trajectoire.

Jamais la vitesse.

Voici les leviers directionnels les plus efficaces (source http://www.management-reputation.fr).

Produits et Service : qualité des produits, rapport qualité / prix, adéquation aux attentes

Innovation : capacité d’innovation, d’adaptation aux changements du marché

Emploi : rétribution juste et équitable  des salarié, bien être des collaborateurs

Gouvernance : ouverture et transparence de l’entreprise, éthique des affaires

Citoyenneté : responsabiltié sociale et environnementale, soutien de causes

Leadership : crédibilité et charisme des dirigeants, qualité du management, vision du futur

Performance : profitabilité, perspectives de croissance

e-reputation

Nouveauté du côté des RH 2.0 : 1ère édition du "RH2.0camp"

Connaissez-vous le concept du barcamp ?

Un BarCamp est une « non-conférence ». Le but est de réunir, autour d’un même sujet, un ensemble de personnes qui seront toutes actrices de l’évènement. Il n’y a pas, en principe, de conférencier désigné : tous les experts doivent être acteurs. Toutefois pour rendre un atelier qualitatif, il est généralement indispensable qu’une personne, au moins, soit experte en la matière puisqu’autrement le débat et les interventions risquent de tourner en rond. Le thème général de ce barcamp Rh était : RH et 2.0 Chacun pouvait participer à 3 ateliers dans l’après midi.

Voici les 9 thèmes abordés :

 – 2.0 et recrutement

– Gen Y et 2.0

– Social media policy

– 2.0 et  réputation employeur

– Le réseau social d’entreprises : levier stratégique des drh

 – Salariés nomades et management à distance : media training

 – Le collaboratif/entreprise 2.0

 – Talent intelligence et SIRH : media training Community management interne

 

 Voici un petit debrief d’un des ateliers auquel j’ai participé : 2.0 et recrutement

 – La stratégie de recrutement se trouve aujourd’hui sur les réseaux sociaux (Linked in, Twitter, Facebook, Viadéo, Xing) et sur la capacité de diffusion instantanée des offres. La gratuité rentre également en jeu.

– Attention à la frontière poreuse entre la recherche sur le web des profils privés/professionnels (Link in , Viadéo, Xing)

– Où rechercher selon le profil à ouverture internationale et plus spécifique ? Linked in. Viadeo regroupe des profils plus nationaux et généralistes.

– Mais cela ne se fait pas facilement. Il faut savoir s’en servir et avoir un réseau intéressant avant que le système de cooptation fonctionne efficacement. Tout ne se fait pas en un jour !

Ces échanges sont extrêmement intéressants puisqu’ils permettent de comprendre les attentes du côté des entreprises, de découvrir les solutions rh proposées par des cabinets et entreprises innovantes tel que i&e, Taléo, Linked in, Stonfield et bien d’autres.

 A quand le prochain barcamp ??!

Air France. Inside. Un dialogue courageux.

Je me suis promené sur le site Air-France Inside et j’avoue avoir été très surpris.

Agréablement.

Blasé, je me disais « tiens, voilà un nouvel outil de com externe bien contrôlé par la direction, qui se sert de ses employés pour véhiculer des messages corporate tout fait ».

Et bien non.

Le principe du site est simple : donner la parole à des salariés qui répondent à des questions, sur leurs métiers, sur Air-Fracne, sur leur parcours,…

Evidemment, il n’y a pas de gros mot, mais la modération ne se fait pas sur du politiquement correct, c’est certain. Pour le prouver, je vous cite quelques extraits des réponses à la question « Quelle est votre vision de la politique sociale et salariale de l’entreprise?

Agnès, 32 ans, Responsable Méthodes et Moyens Département Arrivée
« Au niveau des cadres, il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas vraiment de gestion de carrières ».
« Au niveau salarial, rien de bien extraordinaire mais on est au moins sûr de suivre l’inflation avec les augmentations générales. De manière générale, comme l’aéronautique n’est pas un secteur qui est très rentable, on ne s’attend pas à des primes mirobolantes.

Nicolas, 29 ans, Organisation des Flux au Sol à l’Escale Fret de Roissy
« La prime à celui qui travaille mieux est assez faible. Si un agent mérite de sortir du lot, il lui faut des années. Cette vision sociale a aussi ses lourdeurs, ses règles parfois un peu surprenantes »

Ghislain, 39 ans, Chef de département Déploiement
« Un peu trop protectrice et généreuse collectivement, elle n’incite pas certains agents à se dépasser pour assurer leur employabilité. Elle fait parfois craindre d’être un fardeau pour l’entreprise »

Il y a 2 niveaux de lectures de ces exemples.

1. « Air-France ne paye pas bien et ils sont fous de se tirer une balle dans le pied avec ce site »

2. « Air -France est une boite ouverte à la discussion, courageuse, confiante en ses politiques et en ses salariés »

Mon avis est que Air-France a trouvé un intéressant format de dialogue avec ses candidats potentiels et surtout les jeunes diplômés.

Car ce site m’a inspire confiance et j’ai continué à lire le reste des messages -souvent très positifs et concrets- que véhicule finalement ce site.

Tout le contenu sur Air-France Inside

Et le Universum award de la meilleure marque employeur est attribué à …

 Voici ci dessous les entreprises récompensées pour leurs meilleures marques employeur hier par Universum awards à l’Institut du monde arabe à Paris (http://www.universumawards.com/fr/Ceremonie-de-remise-des-prix.aspx)

 A la différence de Top Employeur, le label suédois Universum se base sur l’avis  des étudiants. 20893 étudiants Bac+4/5 des plus grandes écoles de commerce (56%) ,d’ingénieurs (41%) et de facultés de pharmacie (3%) ont élu les entreprises les plus attirantes.

Depuis 6 ans, les récompenses sont réparties selon les catégories suivantes :
– Commerce, Ingénieur/IT et Sciences Naturelles/Santé.

– Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE).

– Les employeurs ayant faits la plus forte entrée dans nos classements

– Les employeurs ayant observé la plus forte progression dans leur classement.

On arrête plus les labels marque employeurs à présent ! 

Prix de la meilleure marque employeur selon 11800 étudiants issus d’écoles de commerce :

1-      LVMH

2-      L’Oréal

3-      Google

Prix de la meilleure marque employeur selon les étudiants d’écoles d’ingénieurs :

1-      EADS

2-      Véolia

3-      Google

Prix de la meilleure marque employeur selon les étudiants en science naturelle et santé :

1-      Sanofis Aventis

2-      L’Oréal

3-      CNRS

 La Poste a également été récompensée à deux reprises, pour la « Work life balance » (Respect de la vie privée et la vie professionnelle) et la « Corporate Social Responsability » (Responsabilité sociale).

Une trentaine d’entreprises étaient présentes hier à cette remise de prix. Conférences et entrevues directes permettaient de réfléchir sur comment travailler son attractivité mais aussi son intégration et sa fidélisation vis-à-vis de la génération Y ou appelé aussi « idéaliste pragmatique » (Jean Marie Besse, Expert indépendant en communication & ex partner chez EuroRSCG).

Groupe Casino. 35000 êtres humains ? Vous pouvez vérifier

Il y a 4 mois, ils n’étaient que 12 000 êtres humains. Ils se sont multipliés pour devenir 35 000.

Casino a étendu son site Internet RH aux filiales du Groupe. Et c’est tant mieux.

Car voilà un site RH particulièrement original. Là où la plupart des groupes se gargarisent d’envolées lyriques, Casino nous présente le plus simplement du monde une cinquantaine de collaborateurs.

De Houcine, boucher, à Denis, directeur régional, en passant par Julien, Manager e-commerce, la plupart des métiers opérationnels du groupe y passent.

Et si chacun fait quand même un peu attention à ce qu’il dit (la famille regarde…), on ressent une authenticité rare sur ce type de support corporate. Il est facile de s’identifier et on pénètre rapidement dans une entreprise de culture probablement assez directe, peu formelle, pragmatique, où les expériences « terrain » sont très valorisées et sur lesquelles la progression interne prend racine.

On peut regretter la quasi absence de métiers « plus qualifiés » ou siège (Marketing, Ressources Humaines, Communication, Gestion/Finance…) et du coup je me demande si un jeune diplômé d’une grande école sera séduit par ces témoignages (non pas qu’il en faille absolument, mais peut-être en ont-ils un peu besoin quand même).

En tout cas, voici un bien beau site. Visitez le ! http://www.35000etreshumains.com/

De la "marque" employeur à la "réalité" employeur

Le nom de l’entreprise est une marque.

Une marque complexe, à différentes facettes :

– une marque Commerciale (avec ses produits et ses services)

– une marque Financière (avec son cours de bourse ou ses résultats économiques)

– une marque Employeur (avec ses politiques et pratiques RH et sociales)

Chaque dimension est travaillée pour recruter de nouveaux acheteurs (clients, investisseurs, employés).

Mais pour qu’une marque fonctionne durablement, il faut que la promesse corresponde au contenu de l’offre. N’importe quel chef de produit marketing débutant mais sérieux vous le confirmera.

Et si sur la partie commerciale on peut se permettre un peu de vision court terme -donc déconnecter promesse et contenu- il est beaucoup plus risqué de tricher avec sa marque financière et sa marque employeur.

Je laisse de côté la marque financière (je n’y connnais rien).

Mais c’est pour mieux m’étonner des risques pris par les entreprises quand il s’agit de leur marque employeur

On dirait qu’elles n’ont pas compris qu’il ne sert plus à rien d’exagérer, d’enjoliver la réalité, de promettre monts et merveilles à leurs candidats, de se lancer dans des tirades ditiranbiques, par exemple sur l’éthique et le développement durable.

Car l’élastique du réseau social revient, au mieux leur claquer le bout du nez pendant l’entretien de recrutement, au pire leur exploser leur crédibilité (donc leur attractivité) après quelques années.

L’heure est à la réalité.

Et n’en déplaise au sociologues en herbe, ce n’est pas une question de génération (X ou Y ou Q).

C’est une question de mentalité.

Une mentalité en partie née des outils de communication qui s’offrent à nous.

Une mentalité également provoquée par l’énormité croissante du décallage entre ceux qui fabriquent les messages et ceux qui les vivent dans la vrai vie.

On ne coupera pas à la Réalité Employeur. Et c’est tant mieux.

Danone. Quelle finalité pour l'entreprise ?

Ca y est !

J’ai enfin trouvé une entreprise qui ose revendiquer une conviction humaniste de l’entreprise :
Ainsi, Danone écrit sur son site Internet : « L’épanouissement des hommes est à la fois la condition et la finalité de la croissance« .

Cette vision de l’entreprise est très rare.

Je me suis amusé à poser la question à de nombreux patrons d’entreprises, de toutes tailles, mais aussi des managers et des entrepreneurs. 

A 90%, la réponse à la question : « Quelle est la finalité de l’entreprise » est : « C’est gagner de l’argent ».

Personne ne contredit que sans gagner de l’argent, l’entreprise meurt. Et que si elle meurt, il ne peut pas y avoir d’épanouissement des hommes.

C’est l’argument de ceux qui me disent que le profit est donc nécessairement la finalité de l’entreprise et de sa croissance.

Mais ils confondent -volontairement ou non- la notion de finalité et d’objectif. Comme ils confondent la fin et les moyens.

Est-ce bien grave ?

Je pense que oui. 

Car si l’on érige le profit en finalité de l’entreprise, l’ensemble des choix et arbitrages que les managers ont à faire en découle. La crise actuelle est un signe des limites de ce système.

Mais si l’on érige l’épanouissement des hommes en finalité, en y associant le profit comme moyen d’y parvenir, alors les décisions managériales sont profondément bouleversées. Les courts, moyens et long termes retrouvent leur équilibre. Tout comme l’intérêt général.

C’est le pari courageux de Danone.

En tout cas de l’écrire. Car beaucoup n’y pensent même pas.

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