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Mois : juillet 2008 Page 3 of 4

SNCF. L’université du service

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La SNCF est convaincue que le meilleur moyen de faire face à la concurrence est de devenir l’entreprise préférée des clients. C’est « la rencontre réussie avec le client » qui fait la différence, rappelle Stéphane Fériaut, directeur adjoint de l’université du service.

Ça revient à dire que tout repose sur l’accueil et le professionnalisme des agents SNCF.

À l’occasion du lancement du TGV-Est, en juin 2007, les premiers personnels de contact managers puis agents ont été formés. « Des formations comportementales avec des improvisations théâtrales, du karaoké, des ateliers d’image de soi leur ont été dispensées. L’ob­jectif était de leur faire prendre conscience de leur attitude, des valeurs qu’ils portent et du soin à apporter à la rencontre. Nous avons également organisé pour les managers du coaching à bord des trains », souligne Stéphane Fériaut.

Sur cette ligne pionnière du TGV-Est, les premiers résultats sont plutôt probants : les enquêtes auprès des clients laissent apparaître un taux de satisfaction largement supérieur à celui enregistré sur les autres lignes TGV. Aujourd’hui, la formation se généralise à l’ensemble des lignes et devrait concerner sur 3 ans 24 000 agents et managers.

L’université du service a également démultiplié les programmes : formation des personnes nouvellement embauchées, programme pour les agents de maîtrise promus au statut de cadre, perfectionnement d’agents sur une nouvelle offre commerciale ou séminaires de dirigeants…

L’université du service a d’importants moyens : 12 campus en France, des locaux flambant neufs et 140 formateurs-coachs.

Source lefigaro.fr

On salue cette stratégie qui mise tout sur les compétences de son personnel pour se préparer à faire face à la concurrence. La SNCF ne se contente pas de croire en son personnel, elle l’accompagne dans ce changement en faisant preuve d’un grand investissement, à la fois humain et financier.

Comment quitter son bureau discrètement ?

Votre patron guète vos heures de départ ?

Voici un moyen intéressant de déguerpir discrètement.

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IKEA. Un mécénat intégré.

Depuis quatre ans, IKEA déploie un plan de mécénat en faveur des mal logés, au sein de lieux associatifs du réseau de la fondation Abbé Pierre.

Il s’agit de meubler les foyers d’accueil mais aussi de mettre à leur disposition des architectes d’intérieurs.

Cette opération de solidarité est exemplaire parce qu’elle implique les salariés à tous les échelons.

En effet, la conduite de projet est complètement décentralisée: tout est géré entre chaque lieu d’accueil et le magasin le plus proche qui fournit la main d’œuvre.

Les services clients, responsables des relations entre le magasin et la fondation sont aussi directement concernés. Quant aux architectes d’intérieurs mobilisés (personnel Ikéa), ils fournissent entre 4 à 6 semaines de travail.

Chacun participe à son poste à cette opération, parfois même sans le savoir.

C’est le cas par exemple des préparateurs de commande qui, quotidiennement, participent aux opérations de mécénat.

Ils reçoivent et traitent les commandes des foyers d’accueil, les intégrant dans le flux normal de leur activité.

Seule une communication interne astucieuse leur permet de connaître leur implication. Ils réalisent alors qu’ils sont un maillon important de la chaine.

On n’avait jamais eu connaissance d’un mécénat si naturellement intégré à l’entreprise. En fait, tout se passe comme si les foyers d’accueil étaient des clients lambda. Chacun des salariés offre une aide entièrement basée sur sa compétence. Comment mieux construire une culture de solidarité ?

Source « Management », juin 2008

Trop de stress ?

Qui n’a pas eu ce problème avec son imprimante ?

Ce gentil monsieur a trouvé une solution simple !

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Forfait cadre : 235 jours.

Aujourd’hui, les députés ont décidé de fixer, par défaut (c’est-à-dire en l’absence d’un accord collectif), un plafond de 235 jours travaillés pour les salariés au forfait, majoritairement des cadres.

Le précédent plafond issu des lois Aubry limitait à 218 le nombre de jours travaillés. Ce plafond avait été inspiré par l’impossibilité de comptabiliser le temps de travail de certains cadres dépassant largement les 35 heures.

En contrepartie de ce dépassement, les cadres bénéficiaient de jours de repos supplémentaires au-delà des 5 semaines de congés payé (les célèbres jours de RTT).

Avant ces RTT, la France était déjà un des pays d’Europe offrant le plus de vacances

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Avec les RTT (ce qu’aucun autre pays ne propose), la France offrait entre 13 et 20 jours de vacances supplémentaires…

Difficile dans ce contexte de rester compétitif.

A moins de ne très peu augmenter les salaires … et travailler de longues heures … et très efficacement.

Alors finalement, cette suppression n’est qu’un juste retour des choses, et probablement un grande chance de voir enfin les salaires des cadres décoller à nouveau en même temps que la pression qui s’exerce sur eux diminuer

On attend avec impatience les premiers accords d’entreprises. Quelles seront les contre parties accordées à cette catégorie de salariés qui a tant pris sur elle depuis les lois Aubry…?

Dans un marché des cadres particulièrement tendu, voilà une occasion pour les employeurs de faire preuve d’attractivité !!!

Meilleures-entreprises.fr suivra de près ces accords !

RATP. Vive le sport !!!

Comment fédérer 45 000 salariés et quelque 10 millions de voyageurs transportés chaque jour, favoriser la mixité, promouvoir le civisme et le respect de l’autre ?

La RATP pense avoir trouvé la réponse : grâce au sport.

Depuis plus de 80 ans, la régie autonome des transports parisiens soutient fortement le sport.

Via le club US Métro, regroupant 10 sites, 4 600 adhérents pratiquant 46 disciplines sportives.

Mais la RATP va plus loin et garantit à certains sportifs de haut niveau une insertion professionnelle au sein de la RATP (une capacité d’accueil permanent d’une dizaine d’athlètes).

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Une convention cadre conclue il y a 25 ans avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports formalise cet engagement.

Et les résultats sportifs sont à la hauteur : 32 champions du monde et 83 médaillés olympiques et paralympiques.

« C’est aussi un moyen de valoriser et de profiter de leurs qualités inhérentes à leur pratique du sport de haut niveau : compétitivité, dépassement de soi, partage », insiste pour sa part Nicolas Mar­tin, rugbyman et responsable des partenariats sportifs.

Sur cette base, la RATP vient ainsi de renouveler pour 4 ans son contrat de partenaire de la Fédération française de rugby.

Elle a fait de même avec le club de Pro-D2 Racing-Métro 92 dont il est partenaire officiel.

Mais la RATP, soucieuse d’accroître la mixité dans ses équipes, fait son entrée dans le handball féminin, avec un statut de partenaire de la Fédération et transporteur officiel de l’Equipe nationale fémi­nine.

Mis bout à bout, ces différents engagements re­présentent un budget an­nuel d’environ 3 millions d’euros.

(Source lefigaro.fr)


Cofidis. Concilier Vie Privée et Vie Professionnelle.

Chez Cofidis, 1 salarié sur 5 change de métier chaque année.

Pour ce faire, des passerelles très ouvertes entre fonctions permettent de rejoindre des métiers très éloignés.

Un véritable chantier de ressources humaines qui désormais porte ces fruits : la mobilité accroît les compétences, construit une véritable culture d’entreprise, et renforce la fidélité des salariés.

Elle est la preuve de la volonté d’investir dans ses salariés, mais aussi de vouloir respecter un équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

7% de la masse salariale sont investis chaque année dans la formation des collaborateurs (l’obligation légale est 1,6%), selon la DRH du groupe, Christine Jutard.

Parmi les formations proposées, une d’elle est particulièrement remarquable : la formation d’intégration pour les parents de retour d’un congé parental.

Une crèche inter entreprises est à disposition des salaries, les horaires des conseillers commerciaux peuvent être choisis et 11% du personnel a opté pour le travail temporaire.

Pratique pour une entreprise largement féminisée !

Dans le même esprit, notons que pas une réunion ne peut débuter avant 9 heures ou après 16 heures, et qu’une conciergerie permet de déléguer ces courses ou démarches administratives.

Toutes ces mesures permettent de se rapprocher davantage du difficile équilibre privé et professionnel.

Un investissement payant puisqu’au delà de l’attraction de nouveaux (elles) employé(e)s, il fidélise et motive, en meme temps qu’il augmente l’efficacité des employé(e)s.

(inspiré de la source lefigaro.fr)

Recruteur, pris en flag…

Une entreprise internationale qui joue la dérision, ça n’arrive pas tous les jours…

[youtube M3hZvo757Fc]

Fedex. Culture de la reconnaissance.

On connait bien les systèmes de reconnaissance du type « meilleur employé de l’année ». Fedex, avec son fameux « contact clientèle de l’année« , innove sur plusieurs aspects :

-Ce ne sont pas les managers qui décident mais les personnes directement concernées par le service, à savoir les clients. L’avantage de ce système est qu’il garantit l’objectivité, c’ est surement plus motivant pour les participants au concours.

– Les clients votent directement par internet. Le processus est clair et rapide. Il s’agit de noter son contact clientèle de 1 à 10 selon les critères suivants : « courtoisie », « serviabilité », « aptitude à comprendre vos besoins ».

950 clients se sont déjà prononcés.

On note que d’autres prix existent en interne, par exemples :

-Prix « Bravo Zulu » qui prime une action ou performance exceptionnelle.

-Prix « Bravo Zulu service clients » pour l’action d’amélioration du service client.

Il semble que Fedex ait su créer une vraie culture de la reconnaissance, Bravo !

(inspiré de la source le figaro.fr)

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Agipi. Pas de démission.

0,6%, le taux de turnover.

Voici  une des fiertés de l’Association d’assurés pour la retraite, l’épargne et la prévoyance.

Quand certains patrons trouvent déplacé, trop paternaliste, ou simplement coûteux d’investir dans le bien être de leurs équipes, d’autres le voient comme un investissement dans le développement des compétences de l’entreprise, via la rétention des salariés.

Un investissement particulièrement payant dans des activités où l’expertise et l’expérience sont des atouts clés et ou une banale démission a des répercussions financières importante :

  • Coûts directs : frais de recrutement
  • Coûts indirects : perte de connaissance des produits, des clients, démotivation des équipes, « trou » dans l’organisation » en attendant le remplaçant, intégration et formation du nouveau…

En tout cas, voici un investissement qu’a souhaité réaliser l’AGIPI.

Un bâtiment construit en 2006 aux normes haute qualité environnementale, un  où l’éclairage s’adapte à la luminosité naturelle, où le froid provient de l’eau de la nappe phréatique, où le mobilier de bureau est ergonomique
Une salle de sport et des espaces de détente, un espace santé, une conciergerie où l’on peut confier ses chemises à nettoyer
Un patron qui déjeune tous les lundis avec 10 collaborateurs…

Le tout dans une culture festive où Noel et la fête de la musique sont de véritables événements internes…
Des ateliers de théâtre d’improvisation, des séances de sophrologie ou de gestion du temps.

Voilà quelques recettes simples d’un environnement de travail agrable attractif !
Cette environnement de qualité accompagne une organisation du travail privilégiant vers la responsabilisation et la polyvalence.

« Tous le monde n’est pas forcément heureux à l’idée de faire toujours la même tâche. Plutôt que d’être spécialisés dans la souscription, la modification ou le règlement, ils interviennent sur toutes ces questions, ce qui implique un travail plus diversifié et une rémunération plus importante » , indique Claude Fath, le fondateur et president de l’Agipi.

Et finalement, alors que les salaries indiquent ne pas être particulièrement satisfaits de leurs rémunerations, leur niveau de satisfaction global -mesuré lors d’études internes- est très élevé.

Comme quoi, il n’y a pas que les salaires pour retenir ses salariés…

(inspriré de source figaro.fr)

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