Améliorons la Relation au Travail, pour chacun et pour toutes les organisations !

Étiquette : salaire Page 5 of 6

DELOITTE. Comment ça se passe pour un jeune diplômé ?

Posez toutes vos questions concernant Deloitte ici

Deloitte, célèbre cabinet d’audit qu’on ne présente plus. Il fait partie des « Big Four ».

En 2009, un jeune diplômé débutera avec un salaire compris entre 32000 et 43000 euros par an selon son école.

En matière d’intégration, une formation a lieu au Club Med de Djerba. Elle est plus longue et plus poussée pour les auditeurs que pour les consultants.

« Les jeunes diplômés peuvent compter sur un doublement de salaire au bout de quatre ou cinq ans » selon Antoine de Riedmatten, associé responsable du recrutement.

La progression est par grade, environ un par an :

-assistant 1

-senior assistant

-senior 1

-senior 2

-superviseur

-manager

-senior manager

-associé

Il faut en moyenne dix à douze ans pour atteindre le statut d’associé.

La part variable individuelle du salaire et la voiture de fonction arrivent avec le grade de manager.

A l’issue de chaque mission, le collaborateur est évalué par écrit.

Chaque année une « réunion de positionnement » juge de la performance des collaborateurs d’un même grade au sein d’un même service. L’entretien annuel individuel repose sur sur les résultats de cette réunion et les résultats des évaluations par mission.

Recrutements prévus en 2009 : 1100, dont 600 jeunes diplômés. 70% à Paris.

Métiers recherchés : audit 40%, expertise comptable 25%, consulting & risk service 20%, coporate finance 10%, juridique et fiscal 5%.

Hauts salaires des PDG.

Le temps (de travail) vaut de l’argent (parfois beaucoup…)

3h : c’est le temps qu’un PDG d’une des 500 plus grandes entreprises américaines (S&P 500) doit travailler pour gagner l’équivalent du salaire annuel d’un travailleur rémunéré au salaire minimal. Les PDG du S&P ont été payés plus de 4000 dollars de l’heure en 2007.

Le grand gagnant est William Weldon, PDG de l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson, qui a emporté 31,9 millions de dollars pour l’année 2007.

Source: L’expansion, Octobre 2008

2009. Quelles augmentations de salaires et de pouvoir d'achat ?

La plupart des entreprises prévoient des augmentations de salaires de 3,7% en moyenne pour l’an prochain.
Les entreprises ont pris en compte l’inflation de 2008 (estimation : +3,2%) dans le calcul de l’enveloppe dédiée aux augmentations. Si ces hypothèses se confirment, l’augmentation de pouvoir d’achat sera donc de 0,5%.

Cette augmentation de pouvoir d’achat est 3 fois moins importante que l’année dernière (+1,7%). En effet, en 2008, les  prévisions d’augmentation étaient de 3,2% alors que l’inflation avait atteint 1,5% en 2007.

augmentations-de-salaires-en-2009.jpg

Source : Hewitt Associates. Cette étude analyse les données recueillies auprès de 120 sociétés, tous secteurs d’activité confondus et représentant  771 737 salariés

Top 5. Les patrons les mieux payés.

1. AGF Allianz. Jean-Philippe Thierry : 23,2 millions d’euros

2. Vallourec. Pierre Verluca : 12,4 millions d’euros

3. Suez. Gérard Mestrallet : 12,2 millions d’euros

4. Saint-Gobain. Jean-Louis Beffa : 10,2 millions d’euros

5. Vinci. Xavier Huillard : 10 millions d’euros

Ce classement prend en compte les salaires annuels, les avantages en nature (voiture de fonction…) et les plus-values sur les stocks-options (des actions offertes par l’entreprise à un prix préférentiel, et revendues au prix du marché).

Ces salaires sont ceux de 2007, donc d’avant la crise. Il sera intéressant d’observer leur évolution en 2008, dans le contexte de crise que nous connaissons. Mais aussi dans le contexte d’une pression populaire, de plus en plus « sceptique » quant à de tels écarts entre petits et gros salaires.

Source : Capital

Carrefour. Payer en dessous du SMIC, c'était possible !

image-1.jpg

« Paiement par employeur de salaire inférieur au minimum mensuel garanti ».

Voici le jugement prononcé par le tribunal de Police de Lyon, le 24 octobre à l’encontre de Carrefour.

Le groupe de distribution a payé 5% en dessous du smic horaire 429 salariés de ses magasins d’Ecully et de Givors, dans le Rhône.

Comment est-ce possible ?

En fait, Carrefour intégrait dans le salaire une pause payée. Cette pause, d’après les juges, n’aurait pas du être considérée comme du temps de travail effectif. Elle aurait du être payée en plus du salaire (en l’occurrence le SMIC).

C’est un peu technique, mais ce sujet revient très régulièrement sur les sites industriels et présente une source de conflit potentiel notable. Ce jugement est donc intéressant et vient clarifier une zone d’ombre dont Carrefour fait les frais aujourd’hui.

Pour l’instant, Carrefour a été condamné à une amende de 1,287 million d’euros, et versera une amende de 3 000 euros à chacun des 257 employés lésés de Ecully et des 172 de Givors,.

Carrefour a décidé de faire appel.

IBM. 2% d'augmentation de salaire en 2008.

ibm.jpg

Chez IBM, le géant de l’informatique américain, il n’y a pas eu d’augmentation générale depuis 20 ans.

La politique salariale est donc 100% individualisée.

Cette année, en 2008, l’enveloppe d’augmentation globale est de 2%.

Un taux qui prend en compte les augmentations liées aux promotions, les mesures de rattrapages « égalité Hommes/Femmes », et les progressions obligatoires des minima de la convention collective.

Au final, il devrait donc rester 1% à se partager.

Source Capital.fr

Leroy Merlin. Quelques infos sur les salaires.

Chez le leader du bricolage, les plus bas salaires de l’entreprise sont basés sur le haut du marché de la grande distribution, c’est-à-dire 8 % au dessus du Smic, donc 1 426 euros bruts mensuels.

L’intéressement bénéficie à tous les salariés et correspond à 15 à 20 % du salaire annuel.

La participation correspond quant à elle à 11 % du salaire annuel

leroy-merlinfr.jpg

Loi sur les négociations salariales. Ce que ça va changer.

Le projet de loi « en faveur des revenus du travail » prévoit d’obliger les employeurs à négocier annuellement les augmentations salariales avec les syndicats.
S’il ne négocie pas, l’employeur s’expose à des sanctions financières (annulation des exonérations de cotisations sociales).

Rien de bien nouveau. Car l’obligation de négocier existe déjà dans la loi. C’est la sanction en cas de non respect qui est nouvelle et devrait faire changer ceux qui ne jouent pas le jeu.
L’éternel problème demeure : l’obligation de négocier n’est pas une obligation de conclure. Un gentil procès verbal de de la réunion suffit. La loi est-elle vraiment adaptée à cette situation ?

Enfin, il y a une logique qui m’échappe. La loi est censée inciter les employeurs à augmenter les salaires.Dans le même temps, les exonérations sont concentrées sur les plus bas salaires. Du coup, l’employeur risque de les perdre en augmentant ses salariés ? C’est un peu paradoxal tout ça…

Quel est l’intérêt de ce projet de loi ? L’employeur peut, soit perdre les exonérations s’il ne négocie pas, soit les perdre s’il joue le jeu et augmente ses salariés.

Une chose est sûre : avant de penser à imposer une obligation de résultat sur les négociations salariales, il faut d’abord revoir la répartition des exonérations de cotisations sociales. Excessivement élevées sur les bas salaires, elles finissent par bloquer leur évolution… le comble, non ?

Salaires. De quelle génération êtes-vous ?

La progression salariale en début de carrière reste largement déterminée par la conjoncture lors de l’arrivée sur le marché du travail. C’est ce que démontre une superbe étude du Cereq, portant sur les salaires des jeunes diplômés après trois ans de vie active.

Les jeunes de la Génération 2004 sont arrivés sur le marché du travail dans un contexte économique très difficile. Trois ans après la fin de leurs études, leur taux de chômage est encore de 14 %.

Leur situation apparaît nettement moins favorable que celle des jeunes de la Génération 1998 qui avaient largement bénéficié d’une embellie économique liée à l’explosion d’Internet.

Mais leur situation est meilleure que celle des jeunes de la Génération 2001 qui avaient pâti d’une dégradation de la conjoncture économique tout au long de leurs trois premières années de vie active.

Quelques chiffres.

Les jeunes de la génération 2004, gagnent mieux leur vie que leur ainés. Leur salaire médian après 3 ans de vie active est de 1 300 euros nets par mois.

Par rapport à leurs ainés de 1998 (dont le salaire net médian = 1 098 euros par mois), ils gagnent -en tenant compte de l’inflation-, 6% de plus.

Par rapport à ceux de 2001 (1 220 euros), ils gagnent 1,5% de plus, toujours en tenant compte de l’inflation.

Les Bac +5.

Leur insertion s’est nettement améliorée. D’une génération à l’autre, leur taux de chômage trois ans après la fin de leurs études a baissé de 4 points.

En tout début de vie active, les diplômés des écoles d’ingénieurs ou de commerce ont un taux de chômage important mais, par la suite, ils se retrouvent dans la position la plus favorable. Plus de neuf sur dix ont un emploi à durée indéterminée et leur salaire médian, de 2 200 euros, est supérieur à celui de la génération précédente.

Ce sont les diplômés d’école de commerce qui font la plus belle progression salariale, passant d’un salaire net médian mensuel de 1 950 euros après 3 ans de vie active pour la génération 2001, à 2 350 euros. Une augmentation de 14,5% (en tenant compte de l’inflation).

Quant sera t-il de la génération 2008 ? Son salaire d’entrée est plus élevé que celui de 2004, départ à la retraite et tensions sur le marché de cadres aidant.

Reste à voir dans quel contexte économique ces 3 prochaines années vont se dérouler… Car en dépend fortement l’évolution de salaire.

Sur les 3 premières années, la génération diplômée en 1998 avait vu ses salaires augmenter de 26% (+34% pour les écoles de commerces et ingénieurs).

Celle de 2001, avait connu +22% sur 3 ans (+26% commerce et ingénieurs).

Celle de 2004, a connu +18% (30% pour le diplômés d’écoles de commerce et 20% pour les ingénieurs).

Source Cereq

Travailler à Singapour.

singapour.png

A Singapour, le taux de chômage est à 2 %.

La pétrochimie, la construction, la pharmacie, les biotechnologies sont porteuses.

Mais surtout, la place financière, en plein boum, attire des banquiers privés, des gestionnnaires de risque…

Le ministère du travail de micro-Etat asiatique (www.mom.gov.sg) publie une liste des métiers recherchés, de chimiste à architecte naval en passant par concepteur de jeu vidéo.

Car exercer un de ces métiers facilite l’obtention d’un visa.

2 types de visas :

  • l’employment pass, le plus répandu chez les expatriés français est plutôt conçu pour les profils qualifiés.
  • l’employment pass eligibility certificate permet lui, de rester sur place jusqu’à une année, avant de trouver un travail.

En moyenne, à Singapour, un français met environ 3 mois à trouver un emploi.

Côté salaire, par exemple, un ingénieur chimiste peut gagner de 1 600 à 2 200 dollars singapouriens (750 à 1 050 euros) pour un premier poste; un technicien-ingénieur aéronotique gagera quant à lui 3 000 à 3 500 dollars singapouriens.

Source : www.lexpansion.com

Page 5 of 6

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén