Améliorons la Relation au Travail, pour chacun et pour toutes les organisations !

Auteur/autrice : LoGo Page 23 of 24

Finir un contrat de travail à l'amiable. C'est enfin possible !!!

Licenciement ou démission ?
Aucun des 2 !!!

Un décret paru samedi 19 juillet 2008 au Journal Officiel concrétise un point essentiel de l’accord sur la modernisation du marché du travail, signé en début d’année par le patronat et les syndicats (CGT exceptée).

En effet, la «rupture conventionnelle» du contrat de travail est enfin possible.

A mi-chemin entre démission et licenciement, elle est permet de mettre fin à un contrat de travail, d’un commun accord, et surtout, ouvre droit aux allocations-chômage.

Fini les magouilles entre employeur et salarié pour déguiser en licenciement la simple volonté de se quitter, et ce, juste pour toucher les « allocs » !

L’indemnité de rupture ne pourra être inférieure à l’indemnité légale de licenciement.
L’employeur et le salarié disposeront d’un délai de rétractation de 15 jours.

A la suite de ce délai, la convention de rupture sera envoyée pour homologation au directeur départemental du travail.

L’administration devra, ou non, valider cette rupture dans un délai maximal de 15 jours.

Enfin quelques simplifications de de bon sens qui viennent assainir les relations professionnelles et raccourcir des délais et procédures souvent déraisonnables…

BNP Paribas. Former les managers à la Diversité.

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BNP Paribas a lancé en 2008 une formation à la diversité destinée à ses managers.
Cette formation est déployée en France depuis avril 2008 sur un groupe initial de 500 managers dans divers métiers et fonctions du groupe.

Elle sera poursuivie en 2009 et 2010 afin de former l’ensemble des managers du territoire.

Objectif :  mettre en pratique les engagements du groupe en faveur de la diversité, tant sous l’angle de la vie des collaborateurs dans l’entreprise que sous celui des relations clients.

Réalisée avec l’aide d’un cabinet externe, cette formation alterne enseignements pédagogiques (apports théoriques et juridiques), travail de chacun sur ses représentations et échange de bonnes pratiques entre pairs.

Les managers sont ensuite chargés de relayer l’enseignement reçu auprès de leurs équipes.

Pour BNP Paribas, la diversité est un facteur de progrès et de performance. Elle favorise la cohésion sociale dans l’entreprise et le brassage des profils constitue une source de créativité ainsi que d’efficacité.
En France, BNP Paribas a fait partie des premières entreprises à signer la Charte de la diversité en 2004.

Le groupe s’est alors engagé dans une politique proactive de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité avec la création d’un poste de responsable de la Diversité dès 2004, le lancement du projet Banlieues en 2005, et du projet Handicap en 2006.
Pour la période 2007-2010, le groupe a choisi d’articuler sa politique diversité autour de quatre axes prioritaires :

  • la diversité des origines,
  • l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
  • l’emploi et l’intégration des personnes en situation de handicap,
  • la diversité des âges.

BNP Paribas. Engagée pour le handicap.

logo-roll-over.gif La BNP Paribas vient de signer un accord d’entreprise en faveur de l’emploi des personnes handicapées, qui entre en vigueur rétroactivement, à compter du 1er janvier 2008,  pour une durée de 4 ans (2008-2011). Cet accord s’intègre dans la démarche globale de non discrimination et d’ouverture à la diversité de BNP Paribas et des engagements pris à ce titre dans le cadre de la charte de la diversité, signée par le groupe en 2004. Les principaux objectifs de cet accord sont les suivant :

  • Promouvoir le recrutement de personnes handicapées, par l’embauche en CDI ou par le biais de l’alternance, d’un nombre minimal de 170 collaborateurs en quatre ans. Cette démarche sera complétée par l’adoption de dispositifs favorisant l’accueil et l’insertion.
  • Lancer des actions de sensibilisation permettant une meilleure connaissance mutuelle des personnes handicapées et des équipes qui les entourent. Un premier groupe en a bénéficié en avril 2008.
  • Optimiser le maintien dans l’emploi, en favorisant la mise en place des aménagements matériels ou organisationnels permettant une meilleure adaptation des postes de travail. Sécuriser le parcours professionnel des collaborateurs concernés, dont le nombre pourrait être appelé à s’accroître du fait de l’allongement de la durée de vie professionnelle.
  • Augmenter le recours aux prestations du secteur protégé ou adapté dans le cadre notamment de la politique d’achats du groupe.

Des mesures d’accompagnement spécifiques seront par ailleurs engagées pour favoriser les conditions de travail des salariés en situation de handicap (horaires de travail, formation, contraintes de déplacement, mise en place d’autorisations d’absence rémunérées pour accomplir les démarches administratives, la contribution de la banque à la conception d’outils liés aux nouvelles technologies…). Des dispositions sont également prévues pour faciliter la vie des salariés de l’entreprise dont le conjoint ou l’enfant est handicapé. Une excellente initiative qui arrive à point nommé pour la BNP qui employait à fin 2007, 730 personnes handicapées (1047 unités légales) pour un effectif de 40 847 salariés (39 652 temps plein). Source Bilan social 2007 Quand on sait que la loi impose que 6% de l’effectif soit composé de personnes handicapées…

Forfait cadre : 235 jours.

Aujourd’hui, les députés ont décidé de fixer, par défaut (c’est-à-dire en l’absence d’un accord collectif), un plafond de 235 jours travaillés pour les salariés au forfait, majoritairement des cadres.

Le précédent plafond issu des lois Aubry limitait à 218 le nombre de jours travaillés. Ce plafond avait été inspiré par l’impossibilité de comptabiliser le temps de travail de certains cadres dépassant largement les 35 heures.

En contrepartie de ce dépassement, les cadres bénéficiaient de jours de repos supplémentaires au-delà des 5 semaines de congés payé (les célèbres jours de RTT).

Avant ces RTT, la France était déjà un des pays d’Europe offrant le plus de vacances

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Avec les RTT (ce qu’aucun autre pays ne propose), la France offrait entre 13 et 20 jours de vacances supplémentaires…

Difficile dans ce contexte de rester compétitif.

A moins de ne très peu augmenter les salaires … et travailler de longues heures … et très efficacement.

Alors finalement, cette suppression n’est qu’un juste retour des choses, et probablement un grande chance de voir enfin les salaires des cadres décoller à nouveau en même temps que la pression qui s’exerce sur eux diminuer

On attend avec impatience les premiers accords d’entreprises. Quelles seront les contre parties accordées à cette catégorie de salariés qui a tant pris sur elle depuis les lois Aubry…?

Dans un marché des cadres particulièrement tendu, voilà une occasion pour les employeurs de faire preuve d’attractivité !!!

Meilleures-entreprises.fr suivra de près ces accords !

RATP. Vive le sport !!!

Comment fédérer 45 000 salariés et quelque 10 millions de voyageurs transportés chaque jour, favoriser la mixité, promouvoir le civisme et le respect de l’autre ?

La RATP pense avoir trouvé la réponse : grâce au sport.

Depuis plus de 80 ans, la régie autonome des transports parisiens soutient fortement le sport.

Via le club US Métro, regroupant 10 sites, 4 600 adhérents pratiquant 46 disciplines sportives.

Mais la RATP va plus loin et garantit à certains sportifs de haut niveau une insertion professionnelle au sein de la RATP (une capacité d’accueil permanent d’une dizaine d’athlètes).

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Une convention cadre conclue il y a 25 ans avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports formalise cet engagement.

Et les résultats sportifs sont à la hauteur : 32 champions du monde et 83 médaillés olympiques et paralympiques.

« C’est aussi un moyen de valoriser et de profiter de leurs qualités inhérentes à leur pratique du sport de haut niveau : compétitivité, dépassement de soi, partage », insiste pour sa part Nicolas Mar­tin, rugbyman et responsable des partenariats sportifs.

Sur cette base, la RATP vient ainsi de renouveler pour 4 ans son contrat de partenaire de la Fédération française de rugby.

Elle a fait de même avec le club de Pro-D2 Racing-Métro 92 dont il est partenaire officiel.

Mais la RATP, soucieuse d’accroître la mixité dans ses équipes, fait son entrée dans le handball féminin, avec un statut de partenaire de la Fédération et transporteur officiel de l’Equipe nationale fémi­nine.

Mis bout à bout, ces différents engagements re­présentent un budget an­nuel d’environ 3 millions d’euros.

(Source lefigaro.fr)


Cofidis. Concilier Vie Privée et Vie Professionnelle.

Chez Cofidis, 1 salarié sur 5 change de métier chaque année.

Pour ce faire, des passerelles très ouvertes entre fonctions permettent de rejoindre des métiers très éloignés.

Un véritable chantier de ressources humaines qui désormais porte ces fruits : la mobilité accroît les compétences, construit une véritable culture d’entreprise, et renforce la fidélité des salariés.

Elle est la preuve de la volonté d’investir dans ses salariés, mais aussi de vouloir respecter un équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

7% de la masse salariale sont investis chaque année dans la formation des collaborateurs (l’obligation légale est 1,6%), selon la DRH du groupe, Christine Jutard.

Parmi les formations proposées, une d’elle est particulièrement remarquable : la formation d’intégration pour les parents de retour d’un congé parental.

Une crèche inter entreprises est à disposition des salaries, les horaires des conseillers commerciaux peuvent être choisis et 11% du personnel a opté pour le travail temporaire.

Pratique pour une entreprise largement féminisée !

Dans le même esprit, notons que pas une réunion ne peut débuter avant 9 heures ou après 16 heures, et qu’une conciergerie permet de déléguer ces courses ou démarches administratives.

Toutes ces mesures permettent de se rapprocher davantage du difficile équilibre privé et professionnel.

Un investissement payant puisqu’au delà de l’attraction de nouveaux (elles) employé(e)s, il fidélise et motive, en meme temps qu’il augmente l’efficacité des employé(e)s.

(inspiré de la source lefigaro.fr)

Agipi. Pas de démission.

0,6%, le taux de turnover.

Voici  une des fiertés de l’Association d’assurés pour la retraite, l’épargne et la prévoyance.

Quand certains patrons trouvent déplacé, trop paternaliste, ou simplement coûteux d’investir dans le bien être de leurs équipes, d’autres le voient comme un investissement dans le développement des compétences de l’entreprise, via la rétention des salariés.

Un investissement particulièrement payant dans des activités où l’expertise et l’expérience sont des atouts clés et ou une banale démission a des répercussions financières importante :

  • Coûts directs : frais de recrutement
  • Coûts indirects : perte de connaissance des produits, des clients, démotivation des équipes, « trou » dans l’organisation » en attendant le remplaçant, intégration et formation du nouveau…

En tout cas, voici un investissement qu’a souhaité réaliser l’AGIPI.

Un bâtiment construit en 2006 aux normes haute qualité environnementale, un  où l’éclairage s’adapte à la luminosité naturelle, où le froid provient de l’eau de la nappe phréatique, où le mobilier de bureau est ergonomique
Une salle de sport et des espaces de détente, un espace santé, une conciergerie où l’on peut confier ses chemises à nettoyer
Un patron qui déjeune tous les lundis avec 10 collaborateurs…

Le tout dans une culture festive où Noel et la fête de la musique sont de véritables événements internes…
Des ateliers de théâtre d’improvisation, des séances de sophrologie ou de gestion du temps.

Voilà quelques recettes simples d’un environnement de travail agrable attractif !
Cette environnement de qualité accompagne une organisation du travail privilégiant vers la responsabilisation et la polyvalence.

« Tous le monde n’est pas forcément heureux à l’idée de faire toujours la même tâche. Plutôt que d’être spécialisés dans la souscription, la modification ou le règlement, ils interviennent sur toutes ces questions, ce qui implique un travail plus diversifié et une rémunération plus importante » , indique Claude Fath, le fondateur et president de l’Agipi.

Et finalement, alors que les salaries indiquent ne pas être particulièrement satisfaits de leurs rémunerations, leur niveau de satisfaction global -mesuré lors d’études internes- est très élevé.

Comme quoi, il n’y a pas que les salaires pour retenir ses salariés…

(inspriré de source figaro.fr)

TF1. Insertion de jeunes de quartiers sensibles.

Aujourd’hui, 8 jeunes intègrent TF1 en CDD, pour deux ans pendant lesquels ils bénéficieront de formations et de parrainages par les collaborateurs du Groupe.

Mais qu’est ce que ces jeunes ont de particulier ?

Il y a quelques mois, TF1 lance un appel à candidatures pour un projet d’insertion professionnelle au sein du Groupe auprès de jeunes issus des quartiers populaires.
Dans le cadre de sa Fondation créée en juin 2007 et parrainée par Patrick Vieira (fondationtf1.fr), TF1 a appellé à candidatures des jeunes de 18 à 30 ans, ayant un début d’expérience professionnelle dans les métiers de l’audiovisuel.

Une initiative intéressante, des jeunes à suivre. On aimerait cependant savoir sur quels types de postes sont recrutés ces jeunes…


Femmes à potentiel, vous êtes ciblées !

Le Women’s Forum organise le 8 juillet au musée du Quai Branly, avec Total et L’Express, une journée de rencontre et de réflexion destinée aux femmes de 30-40 ans à « haut potentiel ».

Nombreuses sont les grandes sociétés qui souhaitent participer à l’événement : AIG, Barclays, Cartier, Euro RSCG, McKinsey & Company, Fondation L’Oréal, Orange, Renault-Nissan, PricewaterhouseCoopers et Suez.

Le marché des cadres se tendant, un nouveau segment marketing des forces vives apparaît.

Et pour, justement, ne pas rester que sur du marketing, on attend de connaître les offres et les nécessaires adaptations de ces groupes internationaux, aux femmes -jusqu’ici- si peu représentées dans les comités de directions ?

SMIC : +0,9%. A quoi ca sert ?

Le gouvernement ne donnera pas de coup de pouce au Smic cette année.

Au 1er juillet 2008, le salaire minimum sera revalorisé de 0,89 %.

Le SMIC horaire sera de  8,71 euros (6,84 euros net), soit 1 321,02 euros brut mensuels pour 35 heures de travail hebdomadaire (1 037,53 euros net).

Une augmentation qui vient s’ajouter à celle de 2,3 % intervenue en mai dernier.

Cette augmentation fait réfléchir :

L’augmentation permanente du SMIC  ayant pour effet de tasser les salaires des classes moyennes (du coup mécaniquement aspirées vers le bas) et déresponsabilisant les employeurs en matière de négociation salariale (il est plus simple d’attendre tranquillement la loi et se cacher derrière), faut-il conserver cet outil, finalement plus utilisé à des fins politiques que pour la construction d’un véritable projet social ?

En effet, quelques chiffres (source Insee) :

  • En 1992, 8,6% des salariés étaient au SMIC
  • En 2007, 13% des salariés étaient au SMIC
    • Soit une augmentation de 51% de la proportion du nombre de Smicards de la population active en 15 ans

C’est normal, puisque rien qu’entre entre 1992 et 2005, le SMIC a augmenté de 57%, alors que le salaire moyen net a augmenté de 25%.

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