Quel est le point commun entre les freelances et les slasheurs ? Ces deux expériences de travail impliquent une forme d’indépendance. Un freelance n’ayant pas de contrat, il travaille pour plusieurs employeurs sur des missions et projets spécifiques. Phénomène plus récent, le slasheur effectue plusieurs professions et activités rémunérées à la fois. Une tendance qui confirme la volonté des travailleurs de gagner en flexibilité dans leur emploi du temps et de multiplier les expériences.
Ce sont des choix qui sont faits notamment par les profils cadres. Pour ces derniers, le CDI n’est plus le graal. C’est aussi le cas des plus jeunes générations : 1 jeune de la génération Z sur 2 estime que le CDI a vocation à disparaître au profit du CDD et du travail en freelance selon une étude de Mazars.
Mais les profils concernés sont également plus expérimentés, contrairement aux croyances. En effet, les freelances avec quelques années pros au compteur peuvent se reposer sur leur réseau ainsi que leurs compétences. La moyenne d’âge s’établit à 45 ans. Pour de nombreux professionnels des RH, c’est une période où les travailleurs cherchent à trouver un emploi aligné avec leurs valeurs, quitte à renoncer au salariat traditionnel. Doit-on en conclure qu’il y a une convergence vers le travail indépendant quel que soit le type de profil ?
Dans tous les cas, le freelancing et le slashing sont les marqueurs du besoin des travailleurs d’effectuer des missions variées et de gagner en indépendance. Aides à la reconversions, formations, fonctionnement en mode projet… mais aussi meilleure intégration des freelances ! Les entreprises sont challengées par ce type de profil pour gagner en flexibilité et mieux s’adapter aux besoins de ces profils.
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