Les cadres de chez Hertz ont reçu une lettre leur demandant de bien vouloir baisser le salaire, de 5 à 7 %, selon leur niveau hiérarchique.

Selon libération, voila comment est rédigée la lettre, il est demandé de faire « un effort de solidarité par tous les managers, afin de préserver au maximum les emplois (…) en attendant une reprise ». Plus loin, « cet effort se traduit par une réduction en pourcentage et en fonction du statut, sur le salaire brut de base mensuel, pour une période de trois mois (…) et sur base du volontariat ». Il est précisé « date de retour pour le 30 mars 2009 dernier délai, si pas de réponse de votre part, nous considérons que vous avez accepté ». Mieux vaut éviter de faire trainer le courrier, ça peut coûter cher…

Bernard Duigou , le Directeur des Ressources Humaines de Hertz, refuse de dire de combien son salaire a été amputé.

Pourtant il me parait impossible de faire l’impasse sur cette information, c’est ce qui rend crédible la démarche.

Quel est l’effort du comité de direction ? Entrent ils dans la logique mise en place ? c’est à dire, plus le statut est élevé, plus le pourcentage de réduction de salaire est important.

Ces informations sont primordiales pour que les cadres fassent leur choix, parce qu’ils ont un choix à faire.

Sinon, comment oser parler de solidarité ? Qu’en est il de l’exemplarité ?

On sait, d’autre part, que Mark Frissora, le PDG mondial du groupe a donné l’exemple en réduisant son salaire de 25% (et ses vices présidents de 20%). Au États Unis les baisse de salaire ont pu se faire facilement auprès des collaborateurs, puisque l’accord express du salarié n’est pas nécessaire. En France, la réduction de salaire nécessite un accord écrit du salarié.