Améliorons la Relation au Travail, pour chacun et pour toutes les organisations !

Mois : décembre 2008 Page 3 of 4

Galeries Lafayette. Quels avantages salariés ?

Les Galeries Lafayette, c’est aussi BHV et Monoprix. Et le groupe propose à ses salariés deux systèmes d’avantage aux choix :

– Une carte nominative Cofinoga. Elle offre des réductions sur tous les produits vendus dans tous les magasins du groupe avec des différentes différentes : 15% pour le textile, 10% pour l’alimentaire, 15% pour la puériculture. Pas de plafond de montant d’achat. La carte Cofinoga est une carte de crédit. La réduction est effectuée à la fin du mois sous forme de remboursement sur le compte Cofinoga du salarié.

– Seconde option, le salarié peut opter pour une carte propre à sa filiale, Monoprix, BHV ou Galeries Lafayette. Les salariés du distributeur dispose alors d’une carte nominative grâce à laquelle 10% de réduction -en moyenne- sont accordés directement en caisse sur tous les achats, là aussi sans plafond de montant d’achat.

Source : Journal Du Net

Yahoo. Le petit guide des parfaits licenciements.

Ce qui suit est assez exceptionnel. Valleymag a réussi à récupérer une présentation PowerPoint, transmise aux managers de Yahoo chargés d’annoncer les licenciement à venir (environ 1500).

L’idée de former les managers à l’annonce d’un licenciement (plusieurs en l’occurrence) n’est pas forcément mauvaise. On sait que dans ce genre d’événement l’annonce compte beaucoup, on imagine que la nouvelle est plus facile à « digérer » quand elle a été annoncée avec clarté, écoute, et objectivité.

Mais là, franchement, à la lecture du guide, on comprend que Yahoo recherche l’efficacité, la protection juridique, au détriment de la moindre empathie et respect.

Ce qui surprend le plus, c’est à quel point les managers sont vus comme de vulgaires « messagers », au sens strict à savoir « personne chargée de remettre un message » sans libre arbitre, expression personnelle et émotions.

D’ailleurs, dans la slide « Don’t » (à ne pas faire), on peut suivre ce superbe conseil : « Ne pas engager de discussion personnelle » ou bien encore « Ne pas laisser paraître ses sentiments ».

Il faut aussi bien penser à dire à chaque personne licenciée qu’elle a été « un membre clé de notre équipe »

Si le manager a bien appris son texte, ça donne ça :

 » Bonjour Aron » (c’est le nom de l’exemple, il ne manquerait plus que le « messager » le cite en se trompant…)

« je dois te parler de quelque chose de très important, es tu disponible ? J’ai des informations à propos du groupe dont je voudrais te parler personnellement.

Comme tu le sais Yahoo a eu une année difficile et s’est concentré sur la réduction des coûts.

Nous avons du prendre des décisions délicates comme la suppression de postes. Ton poste est supprimé.

J’apprécie ce que tu as fait pour Yahoo. L’important maintenant est que tu te concentres sur ton avenir. »

Aron, quand tu as fini, rentre à ton bureau et remballe tes affaires. Dis moi si tu as besoin d’aide car je dois récupérer ton matériel dans deux heures. »

Il est bien précisé que l’annonce doit durer 15 minutes maximum. Il est précisé que l’annonce peut être faite par téléphone.

Pas un gramme d’humanité, la grande classe !

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Xerox. Coup de pouce pour les femmes. SUITE

Connaissez vous le « plafond de verre » ? Toute femme qui travaille sait bien que cette jolie métaphore définit la frontière invisible qui la freine dans sa vie professionnelle.

Il y a quelques semaines, j’ai parlé dans le blog de l’initiative intéressante de Xerox : le club X’Elles. Il s’agit d’une association composée de femmes « encadrantes » qui favorise l’évolution de carrière et la place des femmes dans l’entreprise. J’avoue que ça m’a fait rêver. Je me voyais déjà exploser le « plafond de verre », chez Xerox ou ailleurs…

J’ai ensuite été interpelée par le commentaire d’une personne, apparemment femme cadre chez Xerox et qui n’avait jamais entendu parler d’X’Elles et de ses actions (ni ses collègues d’ailleurs…), alors qu’elle est directement concernée.

Je suis alors rentrée en contact avec Hervé Farret, en charge du Recrutement et de la Communication chez Xerox France, qui m’a confirmé l’existence de cette association. Il m’a indiqué : « Le club X’Elles a été lancé en mars 2004, soutenu par la Direction Générale, avec une communication dans le journal interne. Le club X’Elles a même fait l’objet d’un numéro spécial. Le club se réunit une journée par an à l’occasion du marathon La Parisienne ». Beau symbole, mais que reste t-il de ces réunions ?

Le contrat maternité est clairement l’action concrète la plus intéressante. Évidemment, il faut voir ses modalités d’application, mais quand on sait les difficultés rencontrées par les femmes au retour de leur congé maternité ou tout simplement le stress que cela peut engendrer, je me dit que ce type de contrat ne peut que faire du bien.

Quant aux autres actions mises en place depuis 2004, j’espère qu’elles ont porté leur fruits (il faut simplement voir les résultats, comme le nombre de femmes promues a des postes de direction… si vous avez des chiffres, M. Farret, je suis preneuse !). Quoiqu’il en soit, elles sont indéniablement le signe d’une volonté :

– Horaires de réunion de 9h30 a 17h30, pour ne pas pénaliser les femmes qui ont des obligations familiales (ou les hommes, d’ailleurs, non ?)

– Discours de recrutement orienté vers les femmes

– « Guide » d’entretien de suivi de carrière adapté aux femmes

– Mise en place d’indicateurs de suivi de recrutement et de promotion des femmes

Comparé à beaucoup d’entreprises, Xerox affiche une veritable volonté de promouvoir les femmes.

Aujourd’hui, 2 femmes sont au comité exécutif (sur 6 membres…).

Et la PDG s’appelle Anne Mulcahy…

Bruder-Keller. Favoriser l'innovation.

Bruder-Keller est une PME alsacienne spécialisée dans la tôlerie fine.

En voyant son chiffre d’affaires chuter dans les année 2 000, son PDG, Roudy Keller, décide de revoir radicalement son organisation industrielle en misant sur les compétences de ses collaborateurs.

Roudy-Keller s’inspire d’une méthode (5S) qui s’appuie sur la capacité d’autonomie des collaborateurs et permet de réorganiser complètement l’espace de travail en obtenant des résultats rapidement.

Dans son approche, Roudy-Keller repère un groupe de collaborateurs prêts à s’impliquer personnellement et à valider chaque étape du projet.

Ensuite la mobilisation est élargie à l’ensemble des collaborateurs. Ils se réunissent régulièrement par groupes de travail, à l’occasion desquels ils font part de leurs difficultés éventuelles et soumettent leurs idées d’amélioration.

3000 heures de formation sont dispensé aux collaborateurs.

Mais surtout, la rémunération des collaborateurs n’est pas en reste dans cette conduite du changement. Quatre fois par an, la performance est récompensée via un système de prime. Cela peut représenter trois mois de salaire pour les plus performants.

Le résultat est très satisfaisant, Bruder-Keller a quasiment doublé son chiffre d’affaires en 5 ans.

Enfin, Roudy Keller a réussi à instaurer une véritable culture de l’innovation, chaque collaborateur participe à son niveau en soumettant régulièrement des idées. Mais comment fait-il pour faire émerger des suggestions en permanence ? Il sort le porte monnaie. Il récompense les plus pertinentes par des primes pouvant aller jusque 200 euros.

Source : « l’entreprise » Novembre 2008

Développement Durable. Top 5 des entreprises du CAC 40.

Quelles sont les meilleures entreprises du CAC 40 en matière de Développement Durable ?

Le magazine Challenges vient de publier une étude. 3 critères sont analysés :

– L’engagement Environnemental

– L’engagement Social et Sociétal

La gouvernance (ensemble des processus, réglementations, lois et institutions influant la manière dont l’entreprise est dirigée, administrée et contrôlée. Cela inclut les relations entre les acteurs impliqués et les objectifs qui gouvernent l’entreprise. Les acteurs principaux sont les actionnaires, la direction et le conseil d’administration, les employés, les fournisseurs, les clients, les banques, le voisinage, l’environnement et la communauté au sens large)

And the winner is…

1. STMicroelectronics. Le fabricant de semi-conducteur arrive en tête. Avec une note maximale de 5/5 sur chacun des 3 critères : Environnement, Social et Sociétal, Gouvernance). Challenges a apprécié sa gouvernance transparente, sa gestion responsable de l’effectif tout en s’adaptant au contraintes externes, et son engagement fort et son innovation en matière d’environnement.

2. L’Oréal. Le leader mondial des cosmétiques se fait remarquer par sa diversité des Ressources Humaines, mais aussi pour sa capacité à placer l’hygiène et l’environnement au coeur de la Recherche et Développement.

3. Renault. Notre célèbre constructeur automobile a convaincu par ses engagements sur le Respect des Droits de l’Homme, sa gestion pro-active des impacts environnementaux directs et indirects.

4. Danone. Même si sa gouvernance d’entreprise est plutôt mal notée(3/5), le groupe agroalimentaire est dans le top 5 notamment grâce à son programme « Danone Way Ahead« , ainsi que pour son engagement vers « L’innovation Sociale ».

5. EDF.Sa démarche de développement durable fait partie intégrante de la stratégie de l’entreprise.

On sent vraiment que le besoin d’une notation sociale, environnementale…bref, d’un référent fort sur la performance « Humaine » se fait sentir… On tâtonne, on tâtonne…

On va finir par y arriver !!!

Merci en tout cas pour ces initiatives…

Entretien de recrutement : les questions illégales.

entretien de recrutement

Les questions interdites, sont plus nombreuses qu’on ne le pense !

Un rappel légal s’impose:

-L’article L. 1221-6 du code du travail prévoit que les informations demandées à un candidat « ne peuvent avoir comme finalité que d’apprécier sa capacité à occuper l’emploi proposé ou ses aptitudes professionnelles« .

-L’article L. 1132-1 précise qu’« Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement (…) en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille ou ne raison de son état de santé ou de son handicap ». A noter: on trouve l’équivalent de cet article dans le Code Pénal, la discrimination à l’embauche est un délit.

Ce qu’il faut retenir c’est que toute décision liée à l’embauche d’un candidat doit se faire sur des critères objectifs sous peine, pour le recruteur, d’être attaqué pour discrimination à l’embauche et atteinte à la vie privée.

Le recruteur doit donc s’interdire certaines questions pour éviter que le candidat ait un ressenti discriminatoire.

A titre d’exemples, voici quelques questions interdites :

– Quel âge avez-vous ?

– Avez vous des enfants ? Quel âge ont-ils ?

– Etes vous marié(e) ?

– Comment avez vous obtenu la nationalité française ?

– De quelle formation politique vous sentez vous proche ?

– Est ce que la pratique de votre religion a des conséquences sur votre travail ?

– Adhérez vous à un syndicat ?

– Etes vous fumeur ?

– Avez vous souscrit un emprunt ?

Pour ne pas faire d’erreur, mieux vaut avoir à portée de main le guide pratique « Comment recruter sans discriminer » de l’association « a compétence égale ».

Wal-Mart. Développement Durable à tous les étages.

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Wal-Mart, le géant américain de la distribution, a mis en place un programme de « développement durable » qui implique ses 1,3 millions d’employés.

L’idée est simple : chaque employé doit proposer un projet personnel de développement durable. Et se fixer un objectif. Et cet objectif doit être mesuré par des indicateurs.

Des salariés « capitaines » sont désignés pour motiver et suivre les « troupes ».

Parmi les projets les plus populaires : arrêter de fumer, prendre les transports en commun, perdre du poids, faire du sport, ne plus prendre de bain, donner de son temps à des associations caritatives, moins imprimer, faire le tri de ses déchets…

Le programme a été lancé en 2007 et à ce jour, Wal-Mart assure que 500 000 employés jouent le jeu.

Pour Wal-Mart, tous ces petites gestes contribuent au bien-être des employés, en même temps qu’ils participent à la protection de l’environnement et améliorent la santé publique.

Source : Stratégies

Quel environnement de travail en 2030 ?

La société Johnson Controls vient de réaliser une étude intéressante et propose quelques visions de notre environnement de travail en 2030.

J’en retiens que dans 20 ans :

– Le principe de « bureau » existera toujours

– les espaces de travail seront plus communautaires et collaboratifs (genre Open Space)

– les espaces de travail seront partagés : le bureau servira à plusieurs personnes différentes, car le m2 sera très cher et parce que nous travaillerons davantage de chez nous ou bien d’espaces publics loués (cafés, hôtels…)

– les entreprises offriront de plus en plus de services à la personne (crèche, médecin, agences de voyage…) et la frontière entre vie privée et vie professionnelle sera de plus en plus fine

Je ne suis pas d’accord sur tout…

D’abord, parce qu’il y a une possibilité que l’entreprise telle que nous la connaissons n’existe plus. La finalité de l’entreprise étant le développement des hommes (le profit en étant le moyen), il est possible que l’entreprise ne nous satisfasse plus. La crise de système que nous traversons est une alerte gigantesque. Beaucoup de gens commencent à douter du modèle économique qui nous régit. Son déséquilibre en faveur du pouvoir financier, son incapacité à mieux répartir les richesses créées interrogent quant à sa légitimité à nous servir.

La survie de notre système dépendra de sa capacité à prendre en compte le développement et l’épanouissement des Hommes. Sinon, c’est simple, il sera remercié et nous passerons à autre chose (on a bien vécu quelques millions d’année sans entreprise…).

Partant de ce principe d’épanouissement et développement des employés, on serait tenté de croire judicieuse cette tendance paternaliste qui consiste à proposer des services de plus en plus intimes aux employé (crèche, médecin, sports…). C’est une erreur de fond.

Les jeunes générations (sans même forcément parler de la très tendance Génération Y) appréhendent l’entreprise pragmatiquement et la considèrent comme un lieu de développement professionnel. Point.

La grande illusion de la belle famille « entreprise » n’existe plus. Cela ne veut pas dire qu’ils ne l’aiment pas. Cela veut dire qu’ils en connaissent la nature, et ce qu’ils peuvent en attendre.

Et ne pas en attendre. Et notamment la prise en compte de la vie privée. Cette nouvelle tendance, partant d’un bon sentiment, est dans le meilleur des cas un vœu pieux, dans le pire, une malhonnêteté intellectuelle, tant elle entre en contradiction avec les règles du jeu du système actuel. Et elle restera l’un ou l’autre aussi longtemps que les règles ne changeront pas, à savoir que l’entreprise reste évaluée uniquement sur sa performance financière.

Ainsi, par pragmatisme et protection personnelle, les employés de 2030 feront eux même la nette séparation entre sphère privée et sphère professionnelle. C’est pourquoi je ne crois pas une seconde à l’essor du travail à domicile. Il représente une intrusion particulièrement déplacée d’un système qui n’a rien avoir avec l’autre.

En revanche, je crois au développement croissant des espaces de travail partagés. Les fameux Open Space. Ne pensez pas qu’ils créent -même artificiellement- une communauté. Loin de là. Mais ils favorisent la communication interpersonnelle.

Et c’est la richesse de cette communication interpersonnelle qui sera la clé du succès.

Pour deux raisons :

– Nous sommes des êtres communiquant. C’est notre nature. Nous avons besoin de nous parler et d’interagir. Parler est un plaisir, en plus d’une nécessité. Nous avons besoin d’être ensemble. L’erreur est de croire que les emails suffisent. C’est impossible.

–  La réussite des entreprises dépendra de leur capacité à perpétuellement s’adapter. C’est déjà le cas aujourd’hui. Cela le sera encore plus demain. Or les changements passent par des redéfinitions de responsabilités, des nouvelles d’organisations, des ajustements mutuels, des modifications dans les relations professionnelles. Et la réussite de ces challenges réside fortement dans qualité de la communication développée par les employés. Le bureaux fermés ou lointain sont donc à oublier.

Quant à la couleur des chaises…on traitera ça demain…

Devenez entrepreneur en étant salarié !

A partir du 1er janvier 2009, tous ceux qui souhaitent développer une activité parallèle à leur métier ou compléter leur revenu pourront bénéficier du nouveau statut d’auto entrepreneur.

Sacrée bonne nouvelle dans ce contexte économique difficile.

Cette loi démocratise l’entrepreneuriat. Tout le monde peut devenir « auto entrepreneur » facilement : les salariés qui souhaitent augmenter leurs revenus, les chômeurs, les retraités qui souhaitent compléter leur pension, les étudiants

Dans le cadre de ce statut, la création d’entreprise est extrêmement simplifiée et rapide, il suffit de remplir un formulaire sur internet.

Il y a un seul prélèvement fiscalo-social mensuel, et qui peut être effectué directement sur le compte personnel de l’auto entrepreneur.

La limite (regrettable…) :

Le chiffre d’affaires en 2009 ne doit pas dépasser:

– 80 000 euros HT pour une activité d’achat/vente, de vente à consommer sur place et de prestation d’hébergement.

32000 euros HT pour les prestations de service.

S’agissant des salariés, l’activité doit bien évidemment être exercée en dehors des horaires de travail et ne doit pas entrer en concurrence avec l’activité de l’entreprise « employeur ». Cette dernière ne peut être cliente.

Pour tout savoir et tenter votre chance : autoentrepreneur.fr

Kellogg's. Lego. Ethique ou bon sens ?

La célèbre association de consommateurs américaine « Consumers International«  vient de décerner le prix des pires entreprises de l’année.

Parmi elles, Kellogg’s et Lego, conjointement consacrées pour avoir mis sur le marché un bonbon « Lego« , appelé Fun Snack.

Leur idée est simple : offrir aux enfants un bonbon ressemblant à s’y méprendre à un Lego.

Et créer une sacrée confusion : « je m’étrangle avec mes Legos et je joue avec la nourriture… »

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En lisant cet article de Consumers International, je me suis d’abord dit que quelques chefs de produits marketing avaient cruellement manqué de bon sens. Et que cela devait faire une mauvaise publicité au produit, plutôt méritée.

Je me suis demandé comment une telle énormité avait pu survivre aux tests consommateurs auxquels ces mastodontes marketing sont abonnés…

Je me suis donc représenté la scène.

Une mère de famille amène son fils au test consommateurs. Malgré l’enchantement de son bambin et sa bouche pleine de sucrerie, elle soumet cette folie : « mais n’y aurait-il pas un risque de confusion entre le bonbon et un vrai Lego, et donc un risque que mon fils n’avale un de ses jouets ? ».

Si une maman ne l’eût pas dit, je doute qu’aucune des personnes impliquées dans le cycle de conception et commercialisation du bonbon, n’ait soulevé ce point.

Le risque juridique fut sûrement jugé faible face à la « force de cette innovation« .

Meilleures-entreprises.fr n’étant pas une association de consommateurs, je me suis interrogé sur l’opportunité d’écrire sur ce cas. Mais il m’est apparu important de le faire.

Car l’adhésion et le choix d’une entreprise peut aussi se faire selon une envie de partager une certaine éthique du business. 

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