Améliorons la Relation au Travail, pour chacun et pour toutes les organisations !

Étiquette : Environnement de travail

Améliorer les conditions de travail : un site innovant.

Vous cherchez à améliorer l’environnement de travail de vos collaborateurs, notamment en ce qui concerne la sécurité et l’ergonomie, mais aussi anticiper les risques, trouver des formations ?

Alors foncez visiter ce site, développé par le ministère du Travail : travailler-mieux.gouv.fr.

Il vise particulièrement à aider les petites structures qui bien souvent, ne peuvent s’offrir le luxe de ressources dédiées ou conseil en sécurité, santé et conditions de travail.

Car franchement, il faut pouvoir se retrouver dans le casse-tête légal des obligations en la matière.

Ce site permet de se mettre à jour de la législation, découvrir de bonnes pratiques, récupérer des outils de prévention des risques professionnels…

C’est simple, pédagogique.

Bref, ça donne envie de se pencher plus ludiquement sur un sujet pas toujours sexy, et pourtant si stratégique pour tant d’entreprises, industrielles, ou non..

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Quel environnement de travail en 2030 ?

La société Johnson Controls vient de réaliser une étude intéressante et propose quelques visions de notre environnement de travail en 2030.

J’en retiens que dans 20 ans :

– Le principe de « bureau » existera toujours

– les espaces de travail seront plus communautaires et collaboratifs (genre Open Space)

– les espaces de travail seront partagés : le bureau servira à plusieurs personnes différentes, car le m2 sera très cher et parce que nous travaillerons davantage de chez nous ou bien d’espaces publics loués (cafés, hôtels…)

– les entreprises offriront de plus en plus de services à la personne (crèche, médecin, agences de voyage…) et la frontière entre vie privée et vie professionnelle sera de plus en plus fine

Je ne suis pas d’accord sur tout…

D’abord, parce qu’il y a une possibilité que l’entreprise telle que nous la connaissons n’existe plus. La finalité de l’entreprise étant le développement des hommes (le profit en étant le moyen), il est possible que l’entreprise ne nous satisfasse plus. La crise de système que nous traversons est une alerte gigantesque. Beaucoup de gens commencent à douter du modèle économique qui nous régit. Son déséquilibre en faveur du pouvoir financier, son incapacité à mieux répartir les richesses créées interrogent quant à sa légitimité à nous servir.

La survie de notre système dépendra de sa capacité à prendre en compte le développement et l’épanouissement des Hommes. Sinon, c’est simple, il sera remercié et nous passerons à autre chose (on a bien vécu quelques millions d’année sans entreprise…).

Partant de ce principe d’épanouissement et développement des employés, on serait tenté de croire judicieuse cette tendance paternaliste qui consiste à proposer des services de plus en plus intimes aux employé (crèche, médecin, sports…). C’est une erreur de fond.

Les jeunes générations (sans même forcément parler de la très tendance Génération Y) appréhendent l’entreprise pragmatiquement et la considèrent comme un lieu de développement professionnel. Point.

La grande illusion de la belle famille « entreprise » n’existe plus. Cela ne veut pas dire qu’ils ne l’aiment pas. Cela veut dire qu’ils en connaissent la nature, et ce qu’ils peuvent en attendre.

Et ne pas en attendre. Et notamment la prise en compte de la vie privée. Cette nouvelle tendance, partant d’un bon sentiment, est dans le meilleur des cas un vœu pieux, dans le pire, une malhonnêteté intellectuelle, tant elle entre en contradiction avec les règles du jeu du système actuel. Et elle restera l’un ou l’autre aussi longtemps que les règles ne changeront pas, à savoir que l’entreprise reste évaluée uniquement sur sa performance financière.

Ainsi, par pragmatisme et protection personnelle, les employés de 2030 feront eux même la nette séparation entre sphère privée et sphère professionnelle. C’est pourquoi je ne crois pas une seconde à l’essor du travail à domicile. Il représente une intrusion particulièrement déplacée d’un système qui n’a rien avoir avec l’autre.

En revanche, je crois au développement croissant des espaces de travail partagés. Les fameux Open Space. Ne pensez pas qu’ils créent -même artificiellement- une communauté. Loin de là. Mais ils favorisent la communication interpersonnelle.

Et c’est la richesse de cette communication interpersonnelle qui sera la clé du succès.

Pour deux raisons :

– Nous sommes des êtres communiquant. C’est notre nature. Nous avons besoin de nous parler et d’interagir. Parler est un plaisir, en plus d’une nécessité. Nous avons besoin d’être ensemble. L’erreur est de croire que les emails suffisent. C’est impossible.

–  La réussite des entreprises dépendra de leur capacité à perpétuellement s’adapter. C’est déjà le cas aujourd’hui. Cela le sera encore plus demain. Or les changements passent par des redéfinitions de responsabilités, des nouvelles d’organisations, des ajustements mutuels, des modifications dans les relations professionnelles. Et la réussite de ces challenges réside fortement dans qualité de la communication développée par les employés. Le bureaux fermés ou lointain sont donc à oublier.

Quant à la couleur des chaises…on traitera ça demain…

Leroy Merlin. L'entreprise où il fait bon vivre.

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Leroy Merlin est la première entreprise française au classement « Great place to work » 2008.

Une reconnaissance exceptionnelle à laquelle vient s’ajouter un « prix spécial formation« .

Et l’entreprise figure dans le palmarès depuis 4 ans, ce qui prouve la pérennité de sa performance.

Alors comment expliquer que les salariés Leroy Merlin se sentent si bien au travail ?

D’après l’enquête, les salariés apprécient tout particulièrement la culture d’entreprise basée sur le partage des responsabilités et le politique Ressources Humaines très active en leur faveur.

Le « prix spécial formation » récompense l’effort constant de l’enseigne pour le développement de ses collaborateurs.

Quelques exemples :

– Création de l’Institut de Développement Leroy Merlin, qui accueille 12 000 stagiaires par an.

– Création d’un Plan individuel de formation

– Chaque nouveau collaborateur est accompagné par un tuteur expérimenté

Ces initiatives en matière de formation ne sont pas révolutionnaires…

Finalement, le secret de « bien être » des salariés Leroy Merlin est très simple, c’est l’état d’esprit général de partage qui est exceptionnel et que les salariés ont voulu récompenser. On peut donc saluer le management qui a construit cette culture qui rend (apparemment) heureux au travail.

Saguez & Partners. Bien être et performance.

Dans leur bureaux de Saint-Ouen (92), les 90 salariés de Saguez & Partners sont choyés.

Car pour ce cabinet de conseil en stratégie identitaire de marque, la performance passe par la qualité de vie au travail.

Alors au menu :

Des locaux design ouverts sur un patio, une terrasse avec vue, et…un potager. Ici, l’heure du thé, c’est tous les jours de 16h à 16h30. Et c’est cadeau !

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Une salle de gym, où stretching, exercices de remise en forme, massages et autres parties de ping-pong sont gratuits avant 9h30, au déjeuner, et après 18h.

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Un réfectoire au design mêlant chaleur boisée, modernité métallique, et ambiance Zen
Le chef y propose chaque jour les produits frais du marché local, pour un menu complet sous les 8 euros.

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Bien sûr, Pierre Saguez n’est pas un pur philanthrope

Mais quand la plupart des entreprises en restent à des considérations anciennes («on est là pour bosser, et si on n’est pas content, on peut toujours aller ailleurs» -ce qui est techniquement vrai !), cette agence joue la carte de responsabilisation et décide d’offrir à ses salariés les meilleures conditions.

Pour -on imagine et espère- une performance maximale

Agipi. Pas de démission.

0,6%, le taux de turnover.

Voici  une des fiertés de l’Association d’assurés pour la retraite, l’épargne et la prévoyance.

Quand certains patrons trouvent déplacé, trop paternaliste, ou simplement coûteux d’investir dans le bien être de leurs équipes, d’autres le voient comme un investissement dans le développement des compétences de l’entreprise, via la rétention des salariés.

Un investissement particulièrement payant dans des activités où l’expertise et l’expérience sont des atouts clés et ou une banale démission a des répercussions financières importante :

  • Coûts directs : frais de recrutement
  • Coûts indirects : perte de connaissance des produits, des clients, démotivation des équipes, « trou » dans l’organisation » en attendant le remplaçant, intégration et formation du nouveau…

En tout cas, voici un investissement qu’a souhaité réaliser l’AGIPI.

Un bâtiment construit en 2006 aux normes haute qualité environnementale, un  où l’éclairage s’adapte à la luminosité naturelle, où le froid provient de l’eau de la nappe phréatique, où le mobilier de bureau est ergonomique
Une salle de sport et des espaces de détente, un espace santé, une conciergerie où l’on peut confier ses chemises à nettoyer
Un patron qui déjeune tous les lundis avec 10 collaborateurs…

Le tout dans une culture festive où Noel et la fête de la musique sont de véritables événements internes…
Des ateliers de théâtre d’improvisation, des séances de sophrologie ou de gestion du temps.

Voilà quelques recettes simples d’un environnement de travail agrable attractif !
Cette environnement de qualité accompagne une organisation du travail privilégiant vers la responsabilisation et la polyvalence.

« Tous le monde n’est pas forcément heureux à l’idée de faire toujours la même tâche. Plutôt que d’être spécialisés dans la souscription, la modification ou le règlement, ils interviennent sur toutes ces questions, ce qui implique un travail plus diversifié et une rémunération plus importante » , indique Claude Fath, le fondateur et president de l’Agipi.

Et finalement, alors que les salaries indiquent ne pas être particulièrement satisfaits de leurs rémunerations, leur niveau de satisfaction global -mesuré lors d’études internes- est très élevé.

Comme quoi, il n’y a pas que les salaires pour retenir ses salariés…

(inspriré de source figaro.fr)

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