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Plus de 4 salariés sur 10 disent utiliser Internet à titre privé pendant leurs heures de travail (78% chez les cadres).

Les salariés surfent pour s’informer sur l’actualité (31%), pour «vagabonder sur le Web» (29%), faire des achats en ligne (15%) ou communiquer sur les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter (11%)*.

Doit-on s’en offusquer ?

Pas forcément.

L’ordinateur, puis l’ordinateur portable, puis le Blackberry ont progressivement investis les salons, cuisines et autres chambres à coucher.

Le temps de travail des cadres est une notion vague. Les 35 heures l’ont rendu carrément insaisissable puisque chaque cadre a du faire en 35 heures ce qu’il n’arrivait déjà pas à faire en 39.

Le forfait cadre (entre 210 et 218 jours / an en général) vient régler le problème mais il faut le considérer comme un forfait premium illimité qui inclus les appels passés dans le temps ET hors temps de travail.

Alors si le travail est à la maison, il semble équitable que la maison soit également au travail. Opinion Way ne fait que le confirmer.

Ce n’est pas un fait révolutionnaire.

Ce qui est révolutionnaire, c’est que les salariés, alors qu’il sont assis dans leurs bureaux, dans les murs clos de leur entreprise, sont en fait en train d’échanger avec le reste du monde.

Les frontières de l’entreprise n’existent plus.

Le problème n’est donc pas de savoir combien de minutes de travail on perd ou on gagne; mais de savoir comment on accompagne ces transformations techniques et sociales…

*Enquête de l’institut Opinion Way pour les éditions Tissot