Chez Areva, il y a un petit réseau de 45 personnes appelés la « Jeune Génération ».
Ce réseau regroupe des employés allemands, français et américains d’Areva NP (centrales nucléaires, combustible…).
Leur objectif est de faire participer les employés motivés à la marche de l’entreprise : ils organisent des groupes de travail sur des sujets tels que le management, la responsabilisation, la communication ou la mobilité internationale.
Ils ont déjà pu faire part de leurs réflexions et de leurs recommandations directement à l’équipe dirigeante, dont le président d’Areva NP.
L’Executive Committee a validé les orientations définies au cours de cette première convention.
Un résultat concret a été obtenu : une charte de mobilité est en cours de réalisation.
A noter également que tous les participants aux groupes de travail bénéficient d’un jour « libre » par mois pour s’investir et travailler à la définition d’actions concrètes.
Il faut évidemment voir l’influence réelle de ce réseau et l’écoute qui lui est consacrée.
Mais cette initiative est intéressante dans son principe. Car les entreprises françaises ne sont générallement pas réputées pour leur approche démocratique du management.
On remarque aussi en passant que de telles responsabilités -faire des propositions sur des sujets managériaux et être considéré par la direction- relèvent « parfois » de l’activité syndicale.
L’irruption de ce type de réseaux montre la place laissée vacante.
frastell
Bonjour,
il faut espérer qd même que les personnes s’investissant dans ce genre de comité soient aussi protégées que le sont les syndicats, sinon c’est un recul de 200 ans…avez-vous des informations sur leur statut?
Merci,
Fabien