Suite à la demande du PDG de venir travailler gratuitement (voir article), 17% des salariés ont consenti à des efforts financiers, soient 7 000 personnes (sur 40 000).
Des efforts tels que :
– des baisses de salaires (800 personnes)
– des jours de congés sans solde
– du travail à temps partiel
– du travail gratuit
Résultat : 12 millions d’euros économisés.
Des économies qui profitent et sécurisent l’ensemble des salariés.
Mais quid des salariés qui ont réfusé l’effort ? En France, ils ne pourraient légalement pas en souffrir (comme être licencier en priorité). La société Osram tente de licencier ceux qui refusent cet effort.
British Airways a quant à elle prévu de revenir vers eux à la fin de l’année pour leur proposer d’autres mesures visant à dimnuer la masse salariale. Pour l’instant, toujours sur un mode « volontaire ».
Jusqu’où ?
Jean-Marie Blanc
Ces informations sont très déstabilisantes. En dehors de la question des représailles, que vous soulevez fort justement, il y a aussi la question « Pourquoi faire ce sacrifice ? » Sauver son emploi ? ce n’est pas garanti, et il y a un vrai risque pour que les efforts consentis ne s’arrêtent jamais. Les banques qui ont prêté de l’argent à BA sont-elles sollicitées pour le faire à taux zéro pendant une période X ? les fournisseurs ? A un moment donné on se demande à quoi servirait la survie de BA ? si tout le monde est lésé par son existence sous perfusion, ne vaut-il pas mieux que BA cesse son activité ? Le trafic aérien n’en diminuera pas pour autant et donc le marché de l’emploi dans ce secteur, y compris les à côtés (billeterie etc). Enfin, je suis un peu extrême, là.
Un dernier point : il me semble que ce n’est pas aux salariés de BA de financer le désir du pays de conserver une compagnie d’aviation britannique.