Mais ou est passée la Génération Y ?
Où est passée cette génération de jeunes de moins de 30 ans a qui tout sourit: le marché du travail, les salaires, les carrières rapides, les technologies, le monde… ?
Où sont ces employeurs qui se battaient il y a un an pour s’attirer leurs faveurs ?
Où sont ces bouleversements organisationnels et managériaux tant attendus, censés adapter l’entreprise d’hier aux aspirations des jeunes d’aujourd’hui ?
Que pensent ces jeunes diplômés qui se sont vu dire qu’ils étaient des stars, que les entreprises se les arracheraient et que leurs salaires seraient très vite astronomiques ?
Quel discours tiennent désormais les recruteurs à de jeunes candidats mendiant péniblement un stage à 500 euros quand il y a 6 mois, le monde entier les priait à genoux d’accepter CDI, plans de carrières et avantages en nature…
Où sont les ipod, babyfoots et autres poufs multicolores, ces soit disant must-have des entreprises modernes ?
Cette Génération Y, ce concept vendu aux jeunes, comme aux entreprises, n’est finalement qu’un banal dérivé financier, un sous produit des marchés. Une bulle spéculative sans contrepartie, dans laquelle on a fait enfler les chevilles des étudiants, leur mentant sur la réalité de l’économie et le fonctionnement de l’entreprise. Elle a donc explosé avec le reste.
Que faut-il comprendre, qui faut-il être, lorsque tout le monde fonce dans un sens, puis en l’espace de quelque mois, ce même ‘tout le monde’ fonce dans un autre ? Où est le sens ?
En fait, cette génération Y me fait penser à un subprime.
Elle est ce rêve vendu de pouvoir avoir trop vite et facilement ce qu’il faut normalement construire et mériter.
De ce fiasco, se relèvera la Génération Z.
Mais pour elle, j’écrirai un autre billet.
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