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Étiquette : Coca Cola

Comment les entreprises se présentent aux étudiants (en image) ?

meilleures-entreprises.com est partenaire de la plupart des forums étudiants (Dauphine, ESCP, Arts & Métiers, Audencia, Supelec, Centrale Paris, Essca, UTC, Telecom, ESIEE, Université Paris Est, ESCOM, Centrale Nantes, ICAM…).

On a donc la chance de pouvoir apprécier les efforts que les entreprises déploient pour se présenter aux étudiants.

Tour d’horizon des plus belles réalisations (par ordre alphabétique) :

Accenture

Air Liquide

Akka

Armee de Terre

Assystem

Bouygues Immobilier

Cap Gemini

Cegelec

EDF

EDF2

Faurecia

GDF SUEZ

General Electric

Informatique CDC

L'Oreal

Nestlé

Orange

Philips

Renault

Reponse Groupe

Schlumberger2

Siemens

Thales

Unilever

Valeo

Veolia

Est ce que facebook peut remplacer un site de recrutement ?

C’est la question que pose « Social Recruiter », voilà l’article.

Pour résumer, il semble que Coca Cola ait prévu de faire ses prochaines campagnes marketing via facebook et youtube, plutôt qu’en passant par un site dédié.

Coca Cola va directement  là où le consommateur est, plutôt que de l’amener à visiter son site Coca Cola.

La question qui se pose naturellement est celle d’appliquer la même stratégie aux candidats.

Facebook draine des candidats qui peuvent être renvoyés sur le site Corporate de recrutement, mais il est également possible de faire une page facebook de recrutement via laquelle postuler, voir l’exemple  donné par Social Recruter ici.

Les avantages pour l’entreprise :

– être là où sont les candidats, plutôt que d’attendre qu’ils arrivent sur le site de recrutement

– il est facile d’étendre le groupe

– l’option est économique

Les avantages pour le candidat :

– il est plus rapide et facile de postuler

– les contenus vont à l’essentiel

– l’échange avec le réseau …

L’idée est à prendre.

Coca Cola a-t-il compris la génération Y ?

Je vous invite à la lecture passionnante de la rencontre de la DRH de Coca-Cola avec Benjamin Chaminade, de GénérationY20.com

La marque reflète une certaine modernité et propose des lifestyles toujours tendance

L’interviewer a inventé le terme de Génération Y.

Contre toute attente, il en est sorti un post langue de bois et finalement anachronique.

Le pur copier-collé d’un site corporate bien léché des années 90.

On y découvre -ô nouveauté- que les valeurs des collaborateurs de Coca Cola doivent être les suivantes : Passion, Leadership, Intégrité, Responsabilité, Collaboration, Qualité, Diversité.

On y découvre -ô ambition- que Coca-Cola essaye d’avoir une « bonne représentativité de la population française, que ce soit en terme d’équilibre Homme – Femmes ou en terme de cultures ».

On y découvre -ô délire- que chez Coca-Cola, les « les salariés sont acteurs de leur parcours et du développement de leur réseau ».

Que ces valeurs et pratiques soient vraiment -ou non- celles de Coca, n’est pas le débat de mes quelques lignes exagérément ironiques.

Ce qui m’interpelle, c’est l’utilisation d’un mode de communication (déclaratif, descendant, sans élément de preuve) que je pense inefficace quand il vise la Génération Y.

D’où mes interrogations :

Est-ce un post-gag au second degré ?

Ou as-tu attiré Coca-Cola dans une contre-interview type « la Génération Y pour les Nuls » ?

http://www.generationy20.com/valeurs-et-esprit-pionnier-par-claire-sillam-drh-coca-cola-france#ixzz0fMbEQS28

Great Place to Work. Quelle crédibilité ?

Vous êtes nombreux à me demander pourquoi je fais l’impasse sur les résultats du classement 2009  « Great Place to work » qui récompense les entreprises où il fait bon travailler.

Car je trouve ce classement décevant. Voire abusif.

Voici pourquoi :

– Pour être évalué, il faut payer.  Les entreprises évaluées sont donc obligatoirement clientes de Great Place to Work.

– Le coût est d’environ 6000 euros. Pour les PME, cela représente un investissement important qui peut les disqualifier de la démarche.

– Parmi environ 100 entreprises évaluées, seules les 30 meilleures sont médiatisées : il est donc impossible d’être mal classé.

– La méthodologie est discutable :

1/3  de la note est liée aux déclaration de la Direction des Ressources Humaines. Dans le dossier à rendre, il y a un certain nombre de questions, avec documents internes à fournir à l’appui, sur la formation interne, l’environnement de travail, la rémunération, la communication interne etc. Mais sur quels critères se basent les examinateurs ? Comment comparer un dossier à l’autre s’agissant de réponses qualitatives, exercice délicat qui mériterait plus de transparence…

2/3 de la note sont liés aux questionnaires de salariés : 250 salariés maximum sont questionnés. S’il faut reconnaître que l’échantillon est représentatif, il ne l’est cependant que sur un périmètre donné et choisi par l’employeur. Danone, par exemple, choisit de faire le questionnaire sur sa population « siège ». Idem pour Coca Cola qui choisit de questionner « Coca Cola Services ». A partir du moment ou l’entité est sélectionnée par la DRH, autant prendre celle la plus favorables. Non ? Certes, « Great Place to Work » prend soin de préciser l’établissement mais on sait que tout le monde fait la confusion…

– Puisque les entreprises choisissent, chaque année, d’être clientes ou non, il ne peut y avoir de continuité et d’évolution dans les classements : où sont passées les entreprises comme Google (1er en 2008) et Bain & Company (1er en 2007) ? En fait, bien souvent, les entreprises viennent se payer un coup de pub et surtout, s’arrêter là, de peur de baisser dans le classement.

Il serait plus juste de récompenser les entreprises qui s’inscrivent dans la durée, preuve d’un engagement profond, comme PepsiCo, bien placée depuis 5 ans.

– Enfin, je ne crois pas qu’on puisse « tout comparer » en mettant toutes les entreprises dans le même sac, il faudrait faire un classement plus fin, par type d’entreprise. Comment peut on comparer les réponses des collaborateurs  d’Accuracy, spécialisé dans le conseil en finance d’entreprise (2ème au classement) avec celles de McDonald’s (19ème au classement) ? Ils n’ont clairement pas les mêmes attentes… D’ailleurs McDonald’s a des résultats exceptionnels en matière en matière de promotion interne, le 19ème rang me parait sévère !

Finalement, Great Place to Work est une Agence d’image employeur qui a trouvé un positionnement très malin : elle fait croire à un classement RH alors qu’elle ne fait que la campagne de médiatisation d’entreprises souhaitant travailler leur marketing RH.

Son mérite -à mes yeux- est de permettre de déceler des pratiques RH innovantes. On va s’y intéresser de près. Par exemple, W.L Gore et Associé qui prône la liberté d’agir comme méthode de management, les salariés sont associés aux résultats en recevant 10% de rémunération supplémentaire sous forme d’actions (non cotées).

Opération Phénix. La résurrection des littéraires ?

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« N’ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix… »

Voici tout le bien/mal que l’on souhaite aux étudiants « littéraires », volontaires de cette Opération Phénix.

Car ce jeudi 9 avril avait lieu la 3ème édition de l’opération Phénix.

Le principe est simple : mettre en contact des entreprises (9 cette année : Axa, Coca-Cola Entreprise, Danone, HSBC,  Marine Nationale, L’Oréal, PricewaterhouseCoopers, Renault, Société Générale) et des étudiants « littéraires » de 8 universités partenaires (Panthéon Sorbonne, Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris-Sorbonne, Paris Descartes, Denis Diderot, Val de Marne, Paris-Est Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise).

Car le constat est sans appel : ces profils ne sont en général ni intéressés ni intéressants pour l’Entreprise. En tout cas en France, où les étudiants écoles d’ingénieurs et de commerce trustent la plupart des postes. Et pourtant, dans de nombreux pays, notamment le Royaume Uni, ils trouvent naturellement leur place.

Alors, à l’instar de leur Oiseau-logo, ces étudiants ont pour mission de renaître de leurs cendres.

Car à en croire les inventeurs de l’Opération Phénix, ces filières (Recherche en Lettres, Sciences Humaines et Sciences) incapables de se reproduire, ou disons plutôt, de « produire », peinent à trouver leur place dans un environnement professionnel hostile et décalé.

Ainsi, jeudi dernier, ces 9 entreprises considérant cette différence de cursus scolaire comme un atout pour elles, se sont déplacées dans les salons de la Maison de la cité internationale universitaire (Paris 14°), et ont expliqué quels types de parcours les étudiants pouvaient réaliser dans les entreprises, mais aussi ce qu’elles attendaient d’eux.

Des 2 promotions précédentes, l’Opération Phénix a permis l’embauche de 70 étudiants en CDI. Et un seul contract a été rompu à ce jour.

En ce jour de Pâques, j’imagine que vous vous joindrez à moi pour souhaiter à ces filières une belle résurrection !!!

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