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Le Monde du 17 février a réalisé une belle enquête visant à réhabiliter les patrons de PME aux yeux de l’opinion publique.

Car en ces temps de tourmente, l’amalgame est vite fait entre les irresponsables profiteurs d’un capitalisme trop peu régulé et les 2,7 millions chefs d’entreprises qui -finalement- le font vivre, un peu plus humblement.

Parmi eux, Maxime Holder, 40 ans, PDG de Paul, le célèbre boulanger. L’enseigne n’est plus vraiment une PME, et compte 9000 salariés, dont 3500 en France, pour un chiffre d’affaire de 400 millions d’euros.

Voici ceux qu’il déclare :

« mettre les gens sur le carreau quand on accorde des bonus ou des dividendes est inacceptable. Quand une entreprise souffre, tout le monde doit souffrir. Notre actionnariat est familial. Jamais nous n’irons en bourse. Jamais nous ne travaillerons avec un fonds d’investissement qui demanderait à toute force une rentabilité. j’ai toujours considéré qu’une entreprise avait d’être vocation que d’être un simple tiroir-caisse ».

Il faut dire que Paul est une entreprise familiale fondée en 1889. Julien, Francis et Maxime Holder se sont succédés pour diriger et développer cette enseigne désormais célèbre.

Leur indépendance leur permet ce « luxe » d’être simplement plus humains que ceux dont la soumission au capitalisme financier fait peine à voir.