Beaucoup d’articles traitent de la génération Y, celle de ceux qui sont nés après 1978. Sujet passionnant mais attention aux interprétations rapides.
La plus mauvaise piste est celle prise par Vincent Beaufils du magazine « Challenge ». Il dit carrément sans complexe que cette génération est « infidèle par nature ».
La génération Y reflète simplement l’entreprise d’aujourd’hui !
L’entreprise impose la flexibilité et n’offre plus la moindre sécurité de l’emploi.
La génération Y s’adapte facilement aux changements. Ne se fait pas d’illusions sur l’engagement à moyen et long terme.
Cette génération est tout simplement plus lucide, pragmatique, et accepte les règles du jeu.
Elle s’attache et s’engage volontiers dans des projets porteurs de sens. Elle est honnête et transparente dans sa communication.
Voilà ce qui étonne « l’ancienne génération », plus encline à l’opacité et un certain idéalisme aujourd’hui dangeureux.
Qu’il y a t-il de déloyal ?
Dans « Challenges », on lit aussi que chez la génération Y « la volonté d’aller de l’avant n’est plus un désir fondamental » (Frédéric Bonneton , « MCR Consultants »).
Pourtant les études montrent que cette génération sait, bien mieux que les autres, prendre des risques.
Avec elle, tout est possible !
Elle est créative, mobile, ouverte sur le monde.
On peut difficilement dire que les jeunes abordent la vie de façon passive…
Finalement, c’est aux entreprises « d’aller de l’avant ».
C’est fondamental pour leur intégration au monde moderne, donc leur compétitivité, donc leur survie.
L’enjeu est de taille : il s’agit de bien comprendre les valeurs de la génération Y. Pour réinventer les organisations qui sauront profiter et développer leurs nouvelles compétences
C’est évidemment à l’entreprise de s’adapter et non l’inverse.
Car la vague est trop puissante…
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