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Étiquette : sport

PepsiCo. BeWizz, Programme santé et bien être.

Le programme BeWizz s’adresse à tous les collaborateurs PepsiCo.

L’objectif est d’aider les collaborateurs qui le souhaitent avoir des règles de vie équilibrées en matière d’activité physique, nutrition et gestion du stress.

Interview de Marc Henri Bernard, Directeur des Ressources Humaines de PepsiCo France.

Qu’organisez vous concrètement en interne ?

MHB: Nous faisons venir des personnes reconnues, dans le domaine du sport (Stéphane DIAGANA), de la nutrition (Dr Jacques FRICKER) et du sommeil (Dr François DUFOREZ). Ces spécialistes nous donnent des conseils pratiques. Les conférences sont interactives, adaptées à l’environnement d’entreprise.

Nous incitons les collaborateurs à reprendre une activité physique ou à améliorer sa pratique régulière. Une salle de sport est accessible dans nos locaux. Nous prenons en charge les frais d’inscription à des événements sportifs, comme par exemple la course Odyssea.

Nous avons des vélos à disposition que l’on peut facilement réserver via notre intranet.

Comment faire pour que les collaborateurs restent motivés sur le long terme ?

MHB: Le secret de la réussite est d’avoir des relais internes, des férus de sport, qui prennent toutes sortes d’initiatives. Nous avons maintenant « les foulées du vendredi », tous ceux qui veulent courir se retrouvent à heure fixe et courent ensemble.

Nous développons aussi un guide pratique qui sert de « bible » en matière de santé & bien et que nous ferons vivre via les conférences que nous organisons régulièrement.

Pourquoi ce programme finalement ?

MHB: Remettre la santé et le bien être au cœur de nos préoccupations, cela apporte à l’entreprise des collaborateurs mieux dans leurs baskets (c’est le cas de le dire…), plus épanouis. Et, le sport crée de la convivialité, ça crée des liens différents entre les gens. Au sein d’une même entreprise, les gens ne font parfois que se croiser, le sport permet tout simplement de se rencontrer.

Pour en savoir plus sur PepsiCo France (par les salariés et l’entreprise), allez voir la fiche PepsiCo France.

OPTEAMAN reconcilie entreprise et sport.

philippe cirier

Opteaman est particulièrement attentif à la mobilisation du sport par l’entreprise. L’étude menée avec l’ANDRH et le Master Management des Événements et des Loisirs Sportifs révèle que l’entreprise n’exploite pas efficacement les ressources du sport, notamment en interne.

Précisions avec Philippe Cirier, PDG d’Opteaman.

A quand remontent les liens entre le sport et l’entreprise ?

Au début du XXème siècle, le sport était plus appréhendé comme un élément de discipline et de performance, avec l’image paternaliste des grands patrons envers leurs salariés. Puis, en 1945, le sport a été relayé par les comités d’entreprise. Les salariés se sont pris en main. L’entreprise a remis la main sur le sport dans les années 80, mais plus comme un outil de communication, des RH et du management opérationnel. Avec le sport, on va crée l’émotion positive, une implication, libérer une partie des freins qu’on peut avoir. Cette enquête est un moyen d’accélérer le processus de prise de conscience à ce niveau là.

Pourquoi dans les domaines que les entreprises mobilisent dans leur politique de communication et de ressources humaines, le sport n’arrive-t-il qu’en 4ème position derrière le social, l’environnement et la santé ?

PC: D’une manière générale,  en France on n’est pas culturellement habitués à faire des liens entre des domaines qui ne se ressemblent pas au départ. Faire un lien entre entreprise et sport n’est pas évident à mettre en œuvre, peut donner un côté « en dehors du business ». Et la France est un pays de culture catholique et sociale fortement présente.

L’étude montre que les premières actions mobilisées par les entreprises concernent les valeurs du sport

PC: Oui, elles constituent le premier axe sur lequel les entreprises travaillent. Il y a cependant toujours un écart entre les valeurs affichées et les valeurs pratiquées. C’est normal dans le sens où elles sont très subjectives. Quand on accompagne des entreprises dans ce domaine, ce qu’elles mettent en place en premier, c’est la formulation de valeurs communes. Les entreprises viennent au sport pour ces valeurs, qui parlent très facilement.

Les entreprises organisent de nombreux événements sportifs internes…

PC: Il y a une quinzaine d’années, les sports extrêmes se pratiquaient beaucoup, comme le saut à l’élastique ou en parachute. Mais cela ne voulait pas dire que le salarié qui avait  le courage de sauter en parachute était également courageux au sein de son entreprise ou dans son travail. Les entreprises y ont vu des limites. On est plus aujourd’hui dans l’intégration de l’ensemble de ses collaborateurs autour de pratiques sportives accessibles qui créent du lien. Le sens de l’événement interne par rapport au sport, c’est avant tout rendre les gens acteurs.

Les entreprises viennent chercher des valeurs dans le sport mais se révélent finalement insatisfaites, pourquoi ?

L’insatisfaction est énorme parce qu’il y a un écart entre le niveau d’attente et le niveau réel. Les entreprises idéalisent le sport. Le sport a été un élément de motivation pour les entreprise mais avec une utilisation assez restreinte, plutôt artificielle, car surtout tournée vers le sponsoring et l’image. On est entré dans une phase de désillusion où l’entreprise ne sait pas encore très bien comment utiliser le sport de façon optimale. On va bientôt rentrer dans une phase de meilleure adaptation entre motivation et compétence, en intégrant le sport de façon plus efficace, plus locale, en aidant les salariés à pratiquer leur sport le weekend end par exemple.

Quels sont les sports privilégiés ?

PC: Le running et le vélo, parce que ce sont des sports universels. Et puis il y a bien évidemment le football mais aussi de plus en plus le rugby.

Les valeurs que les DRH souhaitent développer dans l’entreprise sont l’esprit d’équipe, le lien social et le goût de l’effort. Pourtant si l’on relève leur insatisfaction dans ce domaine, cela signifie-t-il que ces valeurs ne sont pas transmissible dus sport à l’entreprise ?

PC: Oui, parce que l’appel au sport n’est pas assez récurrent. Il faut mettre des pratiques dans toutes les strates de la vie de l’entreprise. Le sport n’est là que pour illustrer quelque chose de plus fort. Cela se construit en profondeur. Le sport n’est pas la finalité d’une entreprise, ce n’est qu’un moyen. Il vaut mieux étaler les budgets sur plusieurs actions, développer le niveau local, créer du sens et donner l’envie aux acteurs de parler en faisant du buzz.

Source Sport et Stratégie n° 179.

RATP. Vive le sport !!!

Comment fédérer 45 000 salariés et quelque 10 millions de voyageurs transportés chaque jour, favoriser la mixité, promouvoir le civisme et le respect de l’autre ?

La RATP pense avoir trouvé la réponse : grâce au sport.

Depuis plus de 80 ans, la régie autonome des transports parisiens soutient fortement le sport.

Via le club US Métro, regroupant 10 sites, 4 600 adhérents pratiquant 46 disciplines sportives.

Mais la RATP va plus loin et garantit à certains sportifs de haut niveau une insertion professionnelle au sein de la RATP (une capacité d’accueil permanent d’une dizaine d’athlètes).

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Une convention cadre conclue il y a 25 ans avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports formalise cet engagement.

Et les résultats sportifs sont à la hauteur : 32 champions du monde et 83 médaillés olympiques et paralympiques.

« C’est aussi un moyen de valoriser et de profiter de leurs qualités inhérentes à leur pratique du sport de haut niveau : compétitivité, dépassement de soi, partage », insiste pour sa part Nicolas Mar­tin, rugbyman et responsable des partenariats sportifs.

Sur cette base, la RATP vient ainsi de renouveler pour 4 ans son contrat de partenaire de la Fédération française de rugby.

Elle a fait de même avec le club de Pro-D2 Racing-Métro 92 dont il est partenaire officiel.

Mais la RATP, soucieuse d’accroître la mixité dans ses équipes, fait son entrée dans le handball féminin, avec un statut de partenaire de la Fédération et transporteur officiel de l’Equipe nationale fémi­nine.

Mis bout à bout, ces différents engagements re­présentent un budget an­nuel d’environ 3 millions d’euros.

(Source lefigaro.fr)


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