L’obtention du Label Diversité par PSA a été l’occasion de remettre sur la table la question des statistiques ethniques.

Celles-là seules permettraient de connaitre la réalité discriminante -ou non- d’une entreprise.

Mais comme la CNIL refuse de donner son accord et que dans un manque de pragmatisme et de de transparence, la France s’enferme dans des idéaux contradictoires, on est aujoud’hui encore (en 2009), bien obligé de récompenser des intentions et des politiques de DRH au lieu de récompenser des résultats tangibles.

Heureusement, on a quelques chiffres pour PSA, qui d’ailleurs deffraye un peu la chronique en affichant un taux de minorités visibles:

Ainsi, chez PSA : entre 2005 et 2008, sur 2 743 cadres et ETAM recrutés en CDI pour travailler au sein des sites industriels français, 24 % sont des femmes, 6 % sont de nationalité non française, 9 % sont issus des « minorités visibles », et 33 % sont originaires de communes où se situe une « Zone Urbaine Sensible».