Difficile de résister à la tentation de parler d’Usain Bolt en ce lendemain de la course de 100m la plus invraisemblable de tous les temps.
Car le Jamaïquain de 23 ans, d’1,96m et 88 kg a pulvérisé du même coup un record du monde, les limites de ce que nous pensions possible et l’image que nous avons de l’esprit de compétition.

Je laisse les spécialistes commenter le chrono de 9’58 ».

Ce qu’il nous enseigne à nous, modestes travailleurs en entreprises, loin de la rampe de projecteurs d’un stade en délire, c’est juste que rien n’est impossible.

Les plus grands scientifiques (donc plutôt convaincants) annonçaient à chaque dixième battu, que c’était le dernier : la limite de l’acceptable par un corps humain.

Il semble désormais qu’ils réfléchissaient à périmètre constant.

Car chaque dixième battu l’est par un corps et un mental nouveaux, adaptés, évolués.

Voici pour moi le premier enseignement de cette course : le raisonnement et la théorie sont inexorablement battus par la volonté et les capacités infinies d’amélioration -physiques et mentales- de notre espèce.

La seconde leçon c’est en regardant les quelques secondes qui précèdent la course que je l’ai reçue.

Celles où Usain Bolt sourit et encourage son pote / concurrent Asafa Powel. Celles où l’on observe chez lui une immense confiance montrée sans arrogance.
Les clichés d’un esprit de compétition carnassier et individualiste volent en éclat.

Cet Usain Bolt est décidément une fusée.

Celle qui prouve que tout devient possible.

Et pour le plaisir, revoilà M. Bolt :

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