image-5.png

Le chômage partiel permet aux entreprises en difficulté d’éviter les licenciements pour motif économique et la baisse de rémunération de ses salariés.

Les salariés mis au chômage partiel subissent donc une perte de salaire et bénéficient d’une indemnisation. Cette indemnisation est co-financée par l’état et par l’employeur et doit atteindre 60% de leur rémunération horaire brute, et minimum 6,84 EUR / heure.

STX, activité de chantiers navals, a prévu 100 000 heures chômées de février à avril. 800 salariés (sur 2700) sont concernés.

Fait marquant : STX prévoit d’indemniser ses salariés à 100% pour ces heures non travaillées.

Comment ?

En anticipant les prochains jours de RTT.

Autrement dit, les 40% de rémunération normalement perdues, sont financés par le renoncement aux futurs jours de RTT.

Une façon originale et flexible de s’adapter à l’activité, ou chacun sort gagnant.  Mais surtout, une intéressante manière également de profiter des 35 heures.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les 35 heures sont une source incroyable de créativité, et finalement d’une certaine flexibilité.