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Catégorie : 3. Tendances & Réseaux Sociaux Page 4 of 20

analyse des tendances de la population active et catégories socio-professionnelles : jeunes, seniors, cadres, employés, sans emploi…

Recrutement et Réseaux Sociaux : "parlez-moi de vous !"

MOFreud12Dites « Facebook » à un recruteur et regardez naître sur son visage cette expression mêlant excitation et culpabilité.

Ce drôle de sourire de l’ado attardé qui ne sait pas quoi dire à la bombe sexuelle qui le mate pourtant depuis le début de la soirée.

Il veut y  aller mais il n’ose pas. Il ne sait pas ce qu’il peut dire et comment elle va réagir.

Alors il passe à côté.

C’est le drame de nos quinze ans.

C’est celui de nos RH.

Les réseaux sociaux nous claquent à la figure cet autisme qui est le nôtre. Ils sont l’outil de communication le plus puissant jamais inventé. Et aucune entreprise, malgré des moyens financiers et humains exorbitant, n’a encore trouvé la façon de les utiliser.

La raison est à aller chercher du côté de chez Freud.

Les entreprises ne savent pas parler d’elles. Elles ne savent pas dire qui elles sont.

A coup de millions d’euros, elles déversent invariablement des tonnes de messages aseptisés d’une banalité consternante oscillant finalement entre « nous cherchons les meilleurs » et « rejoignez des équipes dynamiques et créatives ».

Lisez la home page de n’importe quelle boite du CAC 40. Vous les avez toutes lues.

Les réseaux sociaux sont des pages vierges connectées. Si quelqu’un a quelque chose à raconter, et que ce quelque chose est intéressant, le réseau fait son travail et un maximum de gens sont au courant. Voilà.

La beauté des réseaux sociaux, c’est qu’ils mettent tout le monde tout nu. Les artifices graphiques des sites web classiques s’évaporent au profit de l’intérêt d’un contenu. Un contenu qui enrichit son lecteur. Ou qui n’existe pas.

Les entreprises doivent donc réussir à passer de la « toute puissance » -je dis ce que je veux et personne ne peut me contredire- à une « puissance partagée » -je progresse dans le dialogue.

Pour profiter des réseaux sociaux, elles doivent proposer de l’originalité, de l’expertise, de l’authenticité, du personnel.

Les réseaux sociaux sont des livres ouverts avant d’être des outils de connectivité.

Soit on les accepte comme tels, soit on perd son temps et son argent à croire qu’ils sont un canal publicitaire de plus.

Chasse aux talents. Et chasse des autres.

Le baromètre Keljob de novembre 2010 annonce un volume d’offres d’emploi sur Internet au même niveau qu’il y a 2 ans. Cette progression dure depuis 8 mois et augmente de 22% en novembre.

Top 3 des secteurs qui reprennent le mieux :

1. Conseil/Consulting* : +122%
2. Services aux Entreprises* : +36%
3. Informatique/Telecom* : +30%

Top 3 des secteurs qui continuent de diminuer :

1. Tourisme/Hôtellerie/Restauration/Loisirs* :  -21%
2. Secteur Public* : -10%
3. Communication/Publicité/Media* : -6%

Ces chiffres doivent être interprétés avec précaution car il montre l’appétence pour un secteur d’activité à publier ses offres sur Internet et pas forcément les besoins réels de recrutement.

En effet, prenons « Tourisme/Hôtellerie/Restauration/Loisirs » :  -21% d’offres d’emploi sur Internet. Pourtant, d’après Pôle Emploi, ce secteur est le 1er recruteur en France en 2010 avec un  volume estimé de 660 175 recrutements (soit 1/3 du nombre total de recrutements en 2010).

Alors que déduire de ce baromètre ?

Probablement que l’emploi des cadres redevient très dynamique et que la chasse aux talents s’est réouverte après presque 2 années d’interdiction administrative.

En effet, pour le recrutement d’un cadre, les entreprises recourent dans 82% des cas au dépôt d’une annonce sur Internet (Source Apec 2010).

A voir le top 3 des secteurs qui recrutent (Conseil/Consulting, Services aux Entreprises, Informatique/Telecom), on imagine facilement que seules les offres de cadres reprennent vraiment.

Le marché de l’emploi est donc cette grande jungle ou ne se croisent jamais 2 types de chasseurs :

– Ceux qui « chassent » les talents : Elle concerne plutôt les grandes entreprises internationales qui cherchent des cadres mobiles dans le monde et aux niveau d’éducation élevés. Des pépites rares qu’il faut payer le prix fort.

– Ceux qui « chassent » les autres : Les impacts de la crise financières (économiques, sociaux et psychologiques) ont renforcé le pouvoir de l’employeur dans le rapport de force qu’il a avec ses salariés. Ces impacts le confortent dans l’idée d’une facile « remplaçabilité » de ses salariés, permettent des gains de productivité et une pression à la baisse relative des salaires.

jeu-de-chasse

* progression sur un an

Palmares RegionsJob-L'Express-ANDRH : "Les employeurs les plus attractifs 2010"

RégionsJob, l’ANDRH et L’Express se sont réunis pour décerner un nouveau prix : celui des employeurs les plus attractifs, en France et pour chaque région (en tout cas les régions vues par RégionJob, soient IDF, Nord, Est, Rhônes Alpes, Paca, Sud-Ouest, Centre et Ouest)

C’est une belle initiative puisque que ce trophée vise à promouvoir l’attractivité d’entreprises de toutes tailles dans une logique régionale très « terrain » qui manque souvent aux les approches existantes.

La méthodologie rompt avec celles  -plus classiques- d’un Great Place to work ou des enquêtes internes généralement administrées par les RH directement dans leurs entreprises.

Validée par OpinionWays, elle est la suivante :

1. Les collaborateurs d’une entreprises évaluent leur entreprise sur différents critères :

Opinion globale

4 critères RH : 1. l’entreprise en tant qu’acteur économique, 2. l’entreprise et moi (formations, carrières, rémunération…), 3. management, 4. l’entreprise dans la Société (RSE)

La fierté

2. Des personnes extérieures à l’entreprise peuvent aussi venir l’évaluer. Sont donc mélangées 2 notions : la perception (opinion de l’extérieur) et la réalité (évaluation de l’intérieur).

3. Puisque chacun est libre de faire le questionnaire, la représentativité (notamment métier, âges,  statuts) n’est pas assurée. On ne sait donc pas quels types de personnes ont noté le gagnant et si le panel est identique pour les suivants. C’est un point de méthodologie qui est contestable. Mais on parle d’attractivité donc le parti pris est que chaque voix compte de la même façon et que finalement, peu importe si seuls des cadres financiers ont noté telle entreprise et que seuls des ouvriers de production ont noté telle autre. Personnellement, j’approuve une telle façon  de « noter » son entreprise et j’applique la même méthode dans la Valeur Humaine des Entreprise que je propose sur meilleures-entreprises.fr. Ce qu’il faut juste, c’est que la transparence soit faite sur la typologie des répondants, et ce, pour que les candidats puissent  -ou non- s’identifier.

Au final, ce sont donc 9 184 personnes qui ont évalué 1 391 entreprises, soit une moyenne de 6,6  évaluations par entreprise.

Bon, le plus important maintenant. Qui a gagné ? Qui sont les employeurs les plus attractifs ?

D’abord par région :

Nord : Kiabi

Est : Vinci

Rhônes-Alpes : SNCF

Paca : Thales

Sud-Ouest : Cap-Gemini

Centre : Crédit Agricole

Ouest : Orange (vous ne rêvez pas, France Télécom Orange est dans le classement !)

En Ile de France, il y a 2 prix spéciaux  :

Le Coup de Cœur « ouverture aux Jeunes » : Carrefour (ils recrutent 300 apprentis / stages par an, propose des pacsk étudiants avec aménagement d’horaires et conditions financières attractives et un programme d’intégration / exploration des nouveaux embauchés sur 2 ans)

Le Coup de Cœur « ouverture au handicap » : Renault

Enfin, roulement de tambour, au niveau national, c’est la BNP Paribas qui l’emporte avec une mention spéciale « stabilité de l’emploi » mise en avant par ceux qui l’ont évaluée.

On pensait que la crise avait affecté l’image des banques…

Ce n’était peut-être que le vœu pieux de ceux qui voulaient se venger. La réalité montre que les candidats restent attirés par ce secteur qui reste un des plus dynamique, riche en argent et riche en opportunités de carrières, et surtout, qui sait choyer ses salariés.

Félicitations à la BNP Paribas pour ce prix et bravo à Régions Job, L’ANDRH et L’Express pour cette initiative qui contribue à renforcer le rôle des ressources humaines dans les entreprises !

Un Cercle des DRH Européens ambitieux, optimiste, mais peu moderne

J’étais invité à midi à une conférence de presse sur le lancement du Cercle des DRH Européens.

Je vous fais la version presse d’abord :

Le but de ce cercle lancé à l’initiative d’Yves Barou, ex Directeur Général des Ressources Humaines pour Sanofi et Thales, est de réunir une vingtaine de DRH de très grands groupes (Air France, Alstom, Areva, Converteam, Danone, DCNS, Lafarge et Thalès).

Pourquoi faire ? Pour proposer des solutions innovantes en matière d’emploi et de précarité, d’égalité hommes/femmes, d’évolution des salaires… mais aussi participer à la formation des futurs responsables RH ainsi qu’à la structuration du mouvement syndical européen.

Le Cercle tentera donc de traduire en propositions concrètes le concept de responsabilité sociale, à l’émergence de normes européennes et de faire ainsi progresser l’Europe sociale.

J’avoue que cette initiative m’a laissé un peu perplexe.

D’un côté, comment ne pas saluer un projet dont la finalité est ainsi exprimée par Yves Barou : « faire que les gens se sentent bien dans l’entreprise » ?

Comment ne pas partir avec lui dans son projet lorsqu’il indique « qu’après tout, la finalité de l’Entreprise c’est l’épanouissement de ses collaborateurs » ?

Comment ne pas applaudir à cette volonté de personnes si qualifiées et brillantes de vouloir contribuer à une Europe plus sociale, plus équilibrée et plus harmonieuse ?

Et puis il y a ces rêves exprimés par les fondateurs du Cercle : « transcender la dimension nationale des rapports Ressources Humaines », « réconcilier l’entreprise et la société« , « faire de la formation un sujet stratégique partout en Europe ».

Et cette promesse de Fernando VASQUEZ, DG Emploi, Affaires Sociales et Egalité des chances, qui indique que si le Cercle avait existé avant la crise, nous aurions épargné davantage de destructions d’emploi.

Et c’est sûrement vrai car les DRH ont un rôle fondamental sur tous ces sujets et que seule leur unité permettra de peser.

Mais d’un autre côté, il y a cette façon de construire ce Cercle des DRH que j’ai trouvée  paradoxale, un peu anachronique et élitiste.

Paradoxale parce que dans ce Cercle, il n’y a pour l’instant que 2 femmes. 3 autres « pourraient » rejoindre le groupe. Mais sur 20, c’est un peu léger quand on annonce de telles ambitions… d’ailleurs, Yves Barou était bien embêté de répondre à cette questions piquante d’UNE journaliste…On le comprend.

Anachronique parce que je crains que ce Cercle ne saisissent pas le potentiel de modernité qui s’offre à lui.

J’ai demandé de quelle manière le Cercle comptait intégrer les jeunes à ses réflexions et à son action. Des réflexions et des actions directement liées à l’avenir de l’Entreprise, sa place dans la Société, sa capacité à motiver les jeunes, répondre à leurs aspirations…

La réponse a été courte : « leurs préoccupations allaient être évidemment prises en compte, mais qu’au fond, on sait bien qu’un ingénieur a les mêmes attentes quelque soit son pays, à savoir l’autonomie ».

En fait, cette vision était si réductrice qu’il me signifiait en fait que ma question ne soulevait pas le point le plus stratégique à leurs yeux.

Car évidemment, personne ne croit que tous les ingénieurs Lettons de L’Université de Riga (pays où j’étais DRH) ont la même attente vis à vis de l’entreprise que tous les Polytechniciens français.

Cette question des jeunes et de leur prise en compte dans la construction des rapport humains de l’entreprise de demain ne m’a donc pas semblé être au centre des préoccupation du Cercle des DRH Européens.

J’espère vivement me tromper. Car ignorer les enjeux culturels et générationnels qui s’annoncent conduirait à passer à côté d’une grande partie des opportunités qu’un tel projet ouvre.

Enfin, élitiste.

Seuls les grands groupes sont représentés. Les groupes plus modestes, et les PME ne font pas partie Cercle. Or chacun sait que ce sont les petites et moyennes entreprises qui représentent la quasi totalité de l’emploi en France. Et la proportion est encore plus forte dans le reste de L’Europe dont les pays ne sont pas dotés d’entreprises si importantes que les nôtres (L’Allemagne, par exemple a un tissu économique essentiellement composé de moyennes entreprises).

Je ne comprends pas cette réticence à ne pas vouloir s’inspirer de modèles de dialogues et pratique d’entreprises plus modestes. La modernité me semble être liée à une simplicité de communication et de dialogue, de transparence et de rapidité.

Les grands groupes sont le contraire.

Alors voilà ce à quoi j’ai pensé avant d’aller manger un petit four.

Faut-il tuer le dialogue social ?

Thèse très intéressante : selon Yvon Gattaz, ancien président du CNPF, il faut éliminer le dialogue social, collectif et trop organisé et le remplacer par le dialogue humain, personnalisé.

Pour justifier sa thèse, il indique que « la performance des entreprises est inversement professionnelle aux taux de syndicalisation« .

Et explique que « de façon sociétale, les syndicats ont été nécessaires au XIXème siècle, utiles puis abusifs au XXème. Inutiles et nuisibles au XXIème, ils doivent disparaître »…« Les syndicats ont perdu toute légitimité et ne doivent leur survie qu’aux deux fils d’araignée incroyablement résistants qui les soutiennent encore, politiques et médias ». (Lire davantage sur Le Miroir Social)

Il est dangereux de croire que l’employeur va pouvoir assurer un dialogue social personnalisé.

Cela se heurte à 2 contradictions :

une contradiction économique : pour mettre en place une telle stratégie, il faut que l’employeur dédie des armées de RH et que ceux-ci connaissent individuellement tous les collaborateurs. Rares sont les entreprises qui peuvent se permettre une telle dépense au retour sur investissement très incertain.

une contradiction humaine : spécialement en entreprise, la somme des intérêts individuels ne fabrique pas un intérêt général. N’en déplaise au patron, les collaborateurs obéissent à des stratégies individuelles. Et elles coïncident de moins en moins avec celles des dirigeants. Car les objectifs d’un collaborateur se modifient au gré d’un contexte mondial, ultra rapide, individualiste, rationnel et désenchanté. Ses objectifs sont désormais de développer son employabilité (expertise, expérience, CV…) et de maximiser son salaire et ses conditions de travail. Les collaborateurs sont les premiers à le regretter, mais l’idée de l’aventure et du projet communs ressemble de plus en plus à un rêve que seuls partagent RH et dirigeants. Désolé, mais l’entreprise ne transcende plus beaucoup. Or seule la transcendance permettrait aux stratégies individuelles de s’effacer au profit du destin collectif. Alors on pourrait imaginer un modèle de dialogue individuel.

Mais ce n’est pas le cas.

Et comme il est obligatoire d’assurer la cohésion sociale de l’entreprise, les corps intermédiaires sont encore indispensables.

Qu’ils ne soient pas au niveau de professionnalisme attendu, que leur enfermement idéologique les rendent inaudibles et que leur stratégies politiques les décrédibilisent est une autre histoire.

Autrement dit, ce n’est pas parce qu’ils sont nuls qu’ils n’ont pas de raison d’être.

Continental ou le désavoeu des syndicats

« 52% des salariés de Continental ont voté pour le plan de réduction des salaires et de suppression des RTT ».

L’utilisation du référendum est une gifle pour les syndicats.

Car cela signifie qu’ils ne représentent plus les salariés et qu’ils ne peuvent donc pas négocier directement avec la direction.

Ou pire, qu’ils en sont juste incapables.

Mais l’employeur ne doit pas se réjouir de cette situation qu’il contribue à fabriquer.

Le référendum représente aussi un énorme risque pour lui. Car se retrouver en prise directe et individuelle avec chaque salarié est une arme à double tranchant.

Et ce, parce qu’il n’est plus de retour possible aux discussions après un référendum. Il clos le débat.

Or, aucun sujet n’est définitivement clos dans la relation employeur / salarié. Cette relation est vivante et évolutive car elle se modifie au fil du développement de l’activité et des contextes sociaux. D’où l’importance de ne jamais se trouver acculé dans des postures figées.

Et c’est parce qu’employeurs et syndicats sont justement enfermés dans ces postures figées que l’on officialise leur autisme par un référendum.

Un référendum qui me fait penser à un avis de décès.

Celui de la démocratie en entreprise.

Quel paradoxe !

4 conseils pour motiver ses salariés

« On en a bien bavé l’année dernière, avec ces changements et ces restructurations. Maintenant, comment remotiver les troupes ? »

C’est chez notre ami de Winning Workplaces que j’ai trouvé un peu d’inspiration. Je vous livre ses conseils :

Donner un feedback constructif à ses équipes : augmenter la fréquence des « retours » ne pas attendre l’entretien de mi ou de fin d’année), inclure l’avis des autres (360°) dans les feedbacks. Conduire les feedbacks sur la base de faits liés à la performance (il petit callepin avec des notes peut aider !)

Définir des objectifs clairs et (surtout) les mettre en relation avec les objectifs de l’entreprise ou du service. Rien n’est pire qu’un objectif flou ou qu’un objectif qui ne fait pas sens dans la marche de l’entreprise. Il faut donc être précis ET cohérent.

Reconnaître et récompenser équitablement et suffisament : quelqu’en soient les formes, les marques de reconnaissances sont indispensables. Quand elles ont trait au salaire, les politiques doivent être claires et connues.

Proposer des opportunités de développement personnel et professionnel. Les deux peuvent être liées  car le développement professionnel est une source de satisfaction personnelle. Cela passe par de la formation, mais aussi par le fait d’être mis sur des projets ou missions intéressantes, mis en relations avec des interlocuteurs inspirants,…

Motiver ses salariés est-il rentable ?

Avoir des salariés motivés et impliqués, c’est théoriquement important.
Mais pratiquement, ça rapporte quoi ?

Hewitt publie une étude intéressante dont voici les points qui m’ont marqués :

– Depuis le début de la crise en juillet 2008, la motivation et l’implication (« engagement » en anglais) a chuté de 25% (étude menée sur plus de 900 entreprises)
– Dans les entreprises où plus de 65% des collaborateurs sont « motivés », le retour pour les actionnaires est 19% au dessus de la moyenne.
– A l’inverse, dans les entreprisesoù moins de 40% of employees sont « motivés », le retour pour les actionnaires est 44% en dessous de la moyenne

Pour nous aider, Hewitt recense les facteurs de motivation les plus importants :

Travailler sur du long terme : si en période de crise, les entreprises doivent réduire leurs effectifs, elles doivent le faire en accord avec leur culture et leurs valeurs, et en maintenant le cap sur les objectifs et stratégie à long terme.
Faire adhérer le management : top et middle management sont les niveaux les plus visibles dans l’entreprises. Ils sont les plus exposés et sont la pierre angulaire des changements. Leur adhésion ou au contraire incompréhension peut démultiplier la motivation ou le stress de l’ensemble des collaborateurs.
Mettre en place des actions mesurables dans des délais connus : rien n’est pire que le flou.
Impliquer les toutes les parties prenantes : top management, managers, collaborateurs, partenaires sociaux… Chacun doit connaître son rôle et le projet auquel il participe
Comprendre la segmentation des collaborateurs : tous les collaborateurs ne sont pas mis sur un même niveau. Il faut pouvoir s’adresser à chaque segment (talents, personnes clés, contributeurs…) de façon appropriée et motivante.
– Innover dans le récupération des informations et leur analyse : par exemple, conduire des entretien de « sortie » ou faire participer les collaborateurs à des programmes d’intégration longs permet de rester en contact avec la réalité et adapter les pratiques et stratégies RH…

Orange France Télécom. L'observatoire du stress accessible aux salariés

Depuis l’Intranet de l’entreprise, les salariés de  France Télécom ne pouvaient pas accéder à ce site appelé : « Observatoire du stress et des mobilités forcées ».

Mais depuis quelques jours, l’accès a été créé et le site est en accès libre. On ne peut que saluer cette ouverture, signe de la volonté de dialogue et de transparence.

Mais tout de même, quel site !!!

On comprend les réticences de la direction à le mettre à disposition des salariés.

Lancé en 2007 à l’initiative des syndicats  CFE-CGC/Unsa et SUD du groupe et en partenariat avec le conseil Général d’Ile de France, ce site est dirigé par Pierre Morville, délégué syndical central du groupe CFE-CGC/UNSA du France Télécom-Orange.

Il pointe de façon crue et sans concessions les dysfonctionnement sociaux de l’entreprise et dresse à tableau extrêmement sombre du management RH de France Télécom depuis son changement de statut.

Le rapport « management par le stress » en est une terrifiante illustration.

La rubrique « Urgence » donne l’impression que les salariés évoluent en terrain miné et la ribambelle de documents et articles sur les suidices, dont certains particulièrement détaillés (voir le document sur le recensement des suicides) donne froid dans le dos.

Un site à ne pas consulter si vos enfants postulent chez Orange France Télécom

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Réseaux sociaux : Branch-out mélange le pro et le perso

Aujourd’hui, les espaces professionnels et personnels sont des territoires (presque) distincts.
On va sur Facebook pour voir ses potes et sur Viadéo pour faire du business ou gérer sa carrière.

Branch-out fait le pari que la frontière pro/perso va de plus en plus s’estomper.

Alors quoi de plus naturel que de proposer une application Facebook permettant tout simplement de naviguer dans les informations professionnelles de ses amis –dès lors qu’elles ont été renseignées.

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En version béta, Branch-out permet déjà de :

– créer son profil automatiquement à partir de ses informations professionnelles renseignées

– savoir quel ami est en lien avec telle ou telle entreprise

– publier des offres d’emploi à son réseau (gratuit pendant 30 jours)

C’est encore un peu léger pour pleinement concurrencer Viadéo et LinkedIn mais 2 tendances se dégagent de cette innovation :

1. Un même réseau social devrait être utilisé à la fois pour du perso ET du pro. Charge aux applications de créer la confiance indispensable au partage de l’information

2. Le modèle payant de la mise en relation professionnelle n’est pas forcément garanti car faire accéder quelqu’un aux  amis d’amis d’amis etc ne présente aucune difficulté technique

Pour installer l’application, il faut aller sur la page Facebook Fan de Branch Out et cliquer sur « Accéder à l’application ».

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Et pour en savoir plus, voici une petite vidéo d’explication (qui fait travailler son anglais).

[youtube u49l6Xmj1BM]

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